Ouangolodougou- Le secrétaire général de la préfecture de Ouangolodougou, Niamké Eba Assouan, a procédé au lancement officiel du redémarrage du mécanisme de suivi de la libre circulation des véhicules de transport inter-Etats, des personnes, des biens et du bétail.
Selon le secrétaire permanent du comité national de pilotage du mécanisme de suivi de la libre circulation des véhicules de transport inter-Etats, des personnes, des biens et du bétail, Moussa Diomandé, cet outil redémarre après avoir connu un arrêt du fait de la pandémie de COVID-19, avec l’ouverture des frontières décidée par un conseil des ministre en février.
M. Diomandé a souligné, vendredi 23 juin 2023, que l'objectif de ce mécanisme est de lutter contre les entraves à la libre circulation des personnes, et des bien dans la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Et ce, en vue de faciliter la libre circulation des véhicule de transport inter-Etats, de permettre au comité de disposer de statistiques fiables quant aux flux migratoires, d'assurer un passage sécurisé à tous les véhicules de transport inter-Etats qui traversent les frontières et de lutter contre la traite des enfants.
Ce mécanisme repose sur deux contrôles que sont le contrôle à la gare de départ et celui qui se situe à l’entrée du territoire de destination avec l’utilisation des documents de scellage soutes à bagages et le manifeste des passagers.
« Nous sommes les acteurs du transport. C’est nous qui transportons les populations de la Côte d’Ivoire au Burkina et vice-versa. Ce mécanisme là nous arrange. Il est beaucoup plus rentable pour nous. Aujourd’hui, les choses ont changé. Maintenant nous ne payons rien et on met moins de temps en route », s'est félicité Ouedraogo Koudougou, président de l’Amicale des transporteurs et locataires routiers du Burkina Faso.
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