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NTIC Publié le samedi 11 novembre 2023 | Abidjan.net

Côte d'Ivoire/Ministère de l’Economie, du Plan et du Développement: les Services statistiques ministériels formés à l’importance du Big Data

© Abidjan.net Par DR
Ministère de l’Economie, du Plan et du Développement: les Services statistiques ministériels formés à l’importance du Big Data
Le Directeur de Cabinet adjoint du Ministère de l’Economie, du Plan et du Développement, Professeur Kouakou Clément, a procédé à l’ouverture d’un atelier de formation portant sur l’importance des Big Data, le jeudi 09 novembre 2023, à l’ENSEA, au sein de l’université Félix Houphouët Boigny de Cocody.

Le Directeur de Cabinet adjoint du Ministère de l’Economie, du Plan et du Développement, Professeur Kouakou Clément, a procédé à l’ouverture d’un atelier de formation portant sur l’importance des Big Data, le jeudi 09 novembre 2023, à l’ENSEA, au sein de l’université Félix Houphouët Boigny de Cocody.


À l'initiative de la Cellule de Coordination et de Développement des Statistiques (CCDS) cette rencontre, destinée aux Services Statistiques Ministériels (SSM), avait pour objectif d’une part, le renforcement des capacités techniques et opérationnelles des Ssm sur l’importance du Big data, et d’autre part la facilitation du traitement de plusieurs milliards de données, afin de dénicher les informations pertinentes qui permettront de prendre de bonnes décisions indispensables au développement du pays.

« L’intérêt pour les administrations publiques et privées d’investir dans le big data est de pouvoir s’en servir pour la prise de décision afin d’améliorer leurs performances économiques et sociétales », a déclaré le Professeur Kouakou Clément. Il n’a pas manqué de retracer l’histoire de l’utilisation du big data. « Le continent africain connaît depuis plusieurs années l’une des croissances digitales les plus dynamiques au monde (…). Ces données sont si volumineuses qu’elles deviennent impossibles à traiter par les technologies classiques de gestion de bases de données existantes d’où la naissance du « Big Data », a indiqué le représentant de la ministre Nialé Kaba.


Il a déploré l’insuffisance d'infrastructures technologiques adaptées à la vulgarisation des données publiques africaines et le manque d’accessibilité aux données. Cependant, « une meilleure exploitation des masses de données produites sur le continent africain, permettrait non seulement de tirer profit de ce marché, d’amplifier l’impact local des innovations mais aussi d’amplifier de

manière concrète l’apport du digital dans le développement du continent en terme de croissance du PIB et de gouvernance » propose-t-il, avant d’inviter les acteurs concernés, au regard de l’importance des statistiques sectorielles, à s’approprier l’exploitation du Big Data pour une plus grande valorisation des bases données.


Le premier responsable de la Cellule de Coordination et de Développement de la Statistique (CCDS), Dr Florent Meless a indiqué, dans son message de cadrage, qu’il ne s’agit pas d’un atelier de formation, mais plutôt d'une rencontre d’informations sur le Big Data. A ce titre, c’est une rencontre de donner et du recevoir, tous les acteurs étaient donc invités à participer en posant des questions ou en partageant leur expertise en la matière.  


Cyprien K.

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