La 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) a l’ambition d’être la plus belle jamais organisée. Un défi que le gouvernement, avec le soutien de tous les Ivoiriens, s’attelle à relever. D’importants investissements ont été faits pour offrir des infrastructures sportives, routières, hôtelières de qualité afin que la CAN 2023 reste dans les annales du Football africain comme une belle réussite.
De A à Z, tous les plans mènent en Côte d’Ivoire pour l’organisation de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations. Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe l’a dit avec ses mots le 12 octobre lors de la cérémonie de tirage au sort des équipes. A moins de deux mois, les villes se préparent à recevoir leurs hôtes dans d’excellentes conditions. Un atelier CAN, a été organisé les 8 et 9 novembre à la Primature, pour passer en revue toutes les étapes de l’organisation.
Les six stades devant accueillir les matchs sont fin prêts. En effet, le Ministre délégué auprès du Premier Ministre, chargé des Sports et du Cadre de vie, Silas Adjé Metch, a réceptionné le 4 novembre le stade Amadou Gon Coulibaly. Ce stade couvert de 20 000 places a accueilli du 5 au 19 novembre la ligue des champions féminine de football. Un test grandeur nature pour apprécier les installations. Ce stade recevra les équipes du groupe E (Tunisie, Mali, Afrique du Sud, Namibie).
Le stade Félix Houphouët Boigny (Abidjan-Plateau) dans ses habits neufs après d’importants travaux de rénovation a également testé ses installations au cours de plusieurs matchs. Il a accueilli sa toute première rencontre internationale le 14 octobre contre le Maroc. Et le 17 octobre, les Eléphants y ont affronté les Bafana Bafana d’Afrique du Sud.
Le stade Alassane Ouattara d’Ebimpé avait connu quelques dysfonctionnements obligeant à interrompre le match amical entre la Côte d’Ivoire et le Mali le 12 septembre. Des travaux ont été entrepris pour le mettre aux normes. Ainsi, après quelques difficultés, cette infrastructure veut renouer avec son ambition d’être le plus grand stade du pays avec ses 60 000 places.
A San Pedro, dans le Sud-Ouest, le stade Laurent Pokou, trône fier de ses installations modernes. Il est prêt à accueillir les matchs du groupe F (Maroc, RD Congo, Zambie et Tanzanie). Il compte 20 000 places.
Les stades de la Paix de Bouaké dont la capacité a été portée de 25 000 à 40 000 places et Charles Konan Banny de Yamoussoukro avec ses 20 000 places ne sont pas en reste. Tous les stades sont aux normes CAF et FIFA.
Autour des stades, 24 terrains d’entraînement seront à la disposition des équipes en compétition dans les cinq villes hôtes. Trois cités CAN de 32 villas dotées de cinq chambres chacune ont été construites à Bouaké, San Pedro et à Korhogo. Cette dernière ville a vu sortir de terre un hôtel CAN de 48 chambres.
De Korhogo à San Pedro en passant par Bouaké, Yamoussoukro et Abidjan, des travaux de voirie pour améliorer l’accès et la circulation dans ses villes hôtes ont été lancés. La réhabilitation de la Côtière (Abidjan - San Pedro) en est une belle illustration. Partout, les routes menant aux stades, aux cités CAN et aux terrains d’entrainement ont été construites ou réhabilitées. A Korhogo, Bouaké et San Pedro, les aéroports font aussi peau neuve.
Une attention particulière a également été portée au dispositif sanitaire.
A Korhogo par exemple, d’importants travaux de construction, de réhabilitation et d’équipement ont été engagés pour relever le plateau technique du Centre Hospitalier Régional (CHR).
A San Pedro le nouveau CHR inauguré le 6 avril 2022 permet d’améliorer l’offre de soins et de répondre avec efficacité aux urgences médicales.
Toutes les villes hôtes intègrent le volet santé dans l’organisation de la prochaine CAN. Et les hôtels se font une nouvelle beauté pour séduire et attirer les visiteurs. Les régions, elles peaufinent leurs produits d’appel. Ainsi aucun détail n’est négligé. Après l’atelier sur la CAN, une dernière réunion a été programmée avec le Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement (BNETD) pour finaliser « le dispositif par lequel le tableau général de l’organisation sera présenté aux plus hautes autorités de l’Etat ».
La CAF, elle, va revisiter tout le dispositif le 15 décembre 2023.