Abidjan (AIP) – Le gouvernement américain, à travers le Plan d'urgence du président pour la lutte contre le Sida (PEPFAR), promet de continuer de travailler avec l’Etat de Côte d’Ivoire pour vaincre l'épidémie du VIH/Sida.
Dans un communiqué relatif à la journée mondiale de lutte contre le Sida parvenu à l’AIP, l’ambassade des Etats-Unis à Abidjan, tout en relevant que l'année 2023 marque le 20e anniversaire du PEPFAR, affirme que son pays va continuer de travailler ensemble avec le gouvernement ivoirien pour soutenir les personnes, la paix et la prospérité pour le peuple ivoirien.
« Ensemble, en tirant parti du pouvoir des partenariats et en adoptant une approche globale de la société, nous avons le pouvoir de vaincre l'épidémie du VIH/sida », fait savoir le communiqué, rappelant que les États-Unis ont investi en Côte d’Ivoire plus de 2,3 milliards de dollars depuis 2003 dans la lutte contre le VIH/sida grâce au PEPFAR.
« Plus de 1,2 million de personnes ont bénéficié de services de conseil et de dépistage, plus de 354 000 femmes enceintes ont reçu un soutien pour prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant, et plus de 237 000 orphelins et enfants vulnérables ainsi que leurs aidants ont reçu un ensemble complet de services de soins et de soutien », relève-t-on.
En 2023, plus de 256 000 personnes ont été bénéficiaires d'un traitement antirétroviral qui sauve des vies et empêche la transmission du virus.
La prévalence du VIH en Côte d'Ivoire, selon le communiqué de l’ambassade américaine, est passée de 7 % en 2003 à 1,8 % en 2023 et grâce au partenariat DREAMS (Déterminées, Résilientes, Autonomisées, sans SIDA, Supervisées et en Sécurité), 66 000 adolescentes et jeunes femmes ont reçu une aide, réduisant considérablement le nombre de nouvelles infections par le VIH dans cette population vulnérable.
Grâce à cette stratégie, les partenaires de mise en œuvre du PEPFAR ont réduit la stigmatisation et la discrimination liées au VIH, renforcé la demande de services de dépistage et de traitement du VIH, et accru l'accès à ces services en dehors des établissements de santé.
Le PEPFAR cible les populations les plus à risque et souvent marginalisées que sont les enfants et les adolescents, les femmes âgées de 20 à 24 ans, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les personnes transgenres, conclut le communiqué.
(AIP)
kp