Le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) a organisé du 5 au 6 décembre 2023, un atelier de formation et de sensibilisation contre les discours de haine dans la commune de Bondoukou située au nord-est du pays.
Ces sessions qui ont réunis plusieurs associations de jeunesses, ont permis de déconstruire certains stéréotypes et comportements répréhensibles auprès de cette frange de la population. « Nous voulons permettre aux communautés les plus exposées, de réfléchir sur la question, pour comprendre et identifier les principales portes d’entrées, les mots et expressions du champ lexical de la haine, en vue d’y apporter une réponse communautaire adéquate et durable pour un climat social apaisé», a indiqué Alassane Camara, chef de projet.
Face aux précédentes attaques terroristes de Bassam,Téhini, Kafolo et de Tougbo, le chef du projet a soutenu que cela démontre à quel point, aucun État n’est épargné de cette menace. « Pour se faire, il nous faut clairement conjuguer nos efforts en développant des moyens et stratégies à fort encrage communautaires pour faire barrage à ce fléau'' , a-t-il renchéri.
Il a par ailleurs, salué toutes les actions entreprises par les autorités locales en faveur de la paix et de la cohésion sociale, en les encourageant à la création d’un pool de messagers de paix pour mener des campagnes alternatives et de contre-narration, la réalisation d’une cartographie des zones et localités où les discours de haines sont les plus répandus et sont entre autres les résultats attendus à ces différentes sessions. En Afrique, l’extrémisme violent fait partir des préoccupations sécuritaires actuelles et se propage à une vitesse exponentielle vers les pays du golf de guinée et de l’océan Atlantique.
Nk
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