Grand Bassam présentée comme destination par excellence du tourisme d'affaires, la ville déclarée patrimoine de l'UNESCO, connaît un essor au niveau du secteur hôtelier qui enregistre, année après année, des investissements colossaux. Au nombre de ces investissements qui continuent d'impacter l'écosystème de cette cité balnéaire, figure le groupe Samandjê, créé en 2012, et qui a déjà investi plus de 15 milliards pour la réalisation de 4 complexes hôteliers qui font du groupe le leader au niveau du secteur dans le Sud Comoé. Le groupe s'impose avec 300 chambres, 250 employés et ce n'est pas tout. Dans le cadre de son expansion et sa volonté d'être incontournable dans l'hôtellerie d'affaires, le groupe annonce un 4ème complexe de 90 chambres et pour atteindre un total de 500 chambres, le groupe annonce la construction dans la baie de Moossou d'un hôtel de 100 chambres d'ici 2025...L'annonce vient du Président du Conseil d'administration de Samandjê groupe, Jean Alfred Anodjo. C'était le samedi 16 décembre dernier dans l'un de ces réceptifs hôteliers, le Golden Palace. Le groupe va s'étendre à Yamoussoukro et San-Pedro. Avec 6 ans d'existence, nous avons été reconnus par l'État. L'Hôtel Le Régent a eu le deuxième prix excellence 2022. Le Suprême a reçu le 2ème prix d'excellence 2023. Les trois hôtels du groupe ont été nominés dans le cadre du projet Lépite. Le groupe Samandjê est une société 100% ivoirienne avec 12 milliards de chiffres d'affaires. » Profitant de l'occasion, le PCA du groupe n'a pas manqué de mettre à nu certaines difficultés auxquelles le secteur est confronté à Grand Bassam, la ville est patrimoine de l'UNESCO mais depuis le gouvernement n'a pas fait d'investissement dans ce sens pour promouvoir et développer le patrimoine... », dénonce Alfred Anodjo. Pour lui, un programme de protection de la Côte d’Ivoire est nécessaire ainsi que l'entretien des infrastructures. Et d'ajouter : « nous demandons que l'État aide les opérateurs du secteur hôtelier. Nous voulons créer un écosystème du tourisme, mais il faut vraiment soutenir les acteurs. Les récentes inondations on causé 2,5 milliards de pertes. Les défis environnementaux sont énormes surtout avec l'embouchure, la divagation des animaux marins. » Il appelle l'État à être plus regardant et à encourager les acteurs du secteur. C'est pourquoi, il espère la valorisation des métiers de l'hôtellerie en créant des lycées hôteliers dans les grandes régions pour une qualité du service....
JP