Gagnoa (AIP)- La ministre de la Cohésion nationale, de la solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, a annoncé mercredi 27 décembre 2023 lors d’une rencontre avec la chefferie du Grand Guibéroua (Guibéroua-Dignago-Galébré), à Guibéroua (27 km de Gagnoa), qu’en 2024, qu'elle compte d'abord confier la cohésion sociale dans chacune des régions de la Côte d’Ivoire, à la chefferie traditionnelle.
« A la rencontre de 2024, nous allons confier la cohésion sociale à la chefferie », a affirmé Mme Dogo, rappelant que cette vision s’inscrit dans la continuité de la décision du chef de l’Etat, de mettre en place, la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire.
Elle a expliqué que la chefferie devra être les premiers à intervenir en cas de rupture ou de difficulté constatée dans la cohésion sociale, avant que le corps préfectoral ne prenne le relai, le cas échéant. Pour ce faire, elle recommande que la chefferie soit informée de toutes les décisions et orientations gouvernementales en termes de cohésion sociale.
Rappelant qu’elle a la « lourde tâche » que l’unité nationale et la cohésion sociale, soient les mieux partagées dans le pays et la région du Gôh, au vu de ces nouvelles missions gouvernementales de cohésion nationale, qui s’ajoute à la lutte contre la pauvreté, elle a exprimé son souhait de bénéficier à nouveau, des bénédictions de ces parents du Grand Guibéroua.
« C’est par vos bénédictions et prières, dont j’ai toujours bénéficiées, que j’arrive à accomplir les missions que me confie le président de la République », a indiqué la ministre, qui a souligné qu’à chaque fois qu’elle avait sollicité le suffrage des populations, aux législatives 2016 et 2021, ou après ses différentes nominations et/ou reconductions au gouvernement, la chefferie lui avait toujours accordé sa bénédiction pour accomplir ses missions.
« Je vous demande de m’accompagner à nouveau », a-t-elle prié.
Les chefs traditionnels ont promis d'accompagner leur fille dans la conduite de la mission à lui confiée par le président de la République.
« Chers chefs de villages, de cantons, de tribus. Nous avons entendu notre fille, qui nous demande de la bénir, vu que le président a augmenté sa tâche. Nous n’allons pas vous décevoir », a confié le président du conseil des chefs de village du Grand Guibéroua, Dizoé Robert.
(AIP)
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