Abidjan, le 08 février 2024 – Le ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité (MINHAS), Bouaké Fofana, accompagné du maire de la commune d’Abobo, Kandia Kamissoko Camara, et une délégation de fonctionnaires de la Banque mondiale conduite par l’administrateur du Groupe de ladite banque, Abdoul Salam Bello, ont visité, ce mardi 6 février 2024, dans les sous-quartiers Anonkoua-Kouté et N’Dotré, les ouvrages d’assainissement construits par le Projet d’Assainissement et de Résilience Urbaine (PARU).
Sur financement de la Banque mondiale, et dans le cadre du PARU, de grosses canalisations y ont été réalisées à l’effet de réduire les risques d’inondation et de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie de plus de 281 422 personnes.
La délégation avait pour mission de constater, sur le terrain, les résultats tangibles de l’investissement et d’évaluer l’efficacité de ces ouvrages de drainage des eaux pluviales dans les quartiers concernés. Après avoir effectué une visite guidée de deux tronçons sur une longueur de plus de 800 mètres, le ministre Bouaké Fofana et ses hôtes se sont dit satisfaits de telles réalisations au bénéfice des populations. Pour la première magistrate de la commune, avec la construction des canalisations, il n’y a eu aucun sinistre cette année à Abobo, malgré la grosse pluviométrie enregistrée.
« Ce projet est important pour la Côte d’Ivoire en générale et en particulier, aujourd’hui, pour Abobo, dans la réduction des risques liés aux catastrophes naturelles. Le train du développement, sous le Président de la République, Alassane Ouattara, s’arrêtera à toutes les gares. Au nom du Gouvernement ivoirien, je voudrais exprimer ma gratitude à la Banque mondiale », s’est exprimé le ministre en charge de l’Assainissement.
Le chef de la délégation de la Banque mondiale a témoigné sa satisfaction. « La joie de la délégation que je conduis vient de ce que le projet s’est réalisé en un temps record et répond aux besoins des populations », a dit Abdoul Salam Bello, ajoutant que ledit projet, au regard de sa réussite, pourrait être transposé ailleurs.
La mise en œuvre du PARU vise à faire face aux risques d’inondations et à améliorer la gestion des déchets solides pour un coût global d’environ 155 milliards de FCFA pour une durée de 6 ans.
CICG