Le président de l'académie des sciences des arts, des cultures d'Afrique et des Diasporas Africaines (ASCAD), Professeur Antoine Hauhouot-Asseypo a au cours d’une conférence de presse, ce vendredi 16 février 2024, donné les grandes lignes de la célébration des 20 ans de cette institution publique.
Selon le président de l’institution qui était pour la circonstance assisté du président du comité scientifique, Professeur Ouraga Obou et du rapporteur général de ce comité, Jérémie Kouadio, ces 20 ans d’existence de l’Ascad seront teintées de plusieurs activités. « La célébration de ces 20 ans sera marquée par des conférences, des expositions et une soirée artistique. », a-t-il dit.
Il s’est saisi de l’occasion pour faire des doléances auprès des pouvoirs publics. Pour le professeur Antoine Hauhouot-Asseypo, l’ASCAD fonctionnerait mieux s'il ne lui manquait pas l'un de ses opérateurs systémiques de poids, le Fonds Académique pourtant prévu par son décret de création. « L'attention de l'Etat est appelée sur cette absence. », a-t-il lancé.
La seconde situation qui pèse négativement sur le fonctionnement aux dires du président de l’institution, est celle d'un siège propre à l'ASCAD: « situation qui appelle aussi une attention particulière de l'Etat parce qu'en rupture avec le rang de leader régional de notre pays. En effet, plusieurs Académies de l'espace UEMOA sont actuellement logées dans des sièges spacieux, parfois flambants neufs. De quoi créer le complexe chez les savants ivoiriens. », révèle-t-il.
Dressant le bilan en 20 ans de l'ASCAD, le professeur Hauhouot-Asseypo a fait savoir que par le travail acharné de ses membres l’institution est parvenue à la majorité munie d'un bilan respectable fait de produits variés. Il s’agit notamment des ouvrages individuels, des ouvrages collectifs signés par l'ASCAD qui sont des rapports d'activités (Rentrées solennelles, conférences et bien d’autres.
Pour ce vingtième anniversaire, le président de l’Ascad a lancé un appel qui est celui de la confiance et de l'optimisme des ivoiriens, face aux batailles en cours ou annoncées. « Notre pays regorge de ressources intellectuelles d'excellente qualité, en général dans la population, et en particulier chez les jeunes. Nous en avons fait la démonstration au cours des compétitions organisées par nos soins. Il suffirait d'en faire une exploitation systématique pour parvenir à la transformation structurelle de l'économie de notre pays par la puissance éducative. C'est ce que vise « l'Etude nationale Prospective Côte d'Ivoire 2040 » qui inspire les plans nationaux de développement en cours. », a-t-il conclu.
Cyprien K.