En collaboration avec la mairie de Logoualé et l'église catholique Saint-Jean de Logoualé ainsi que le ministère de la Santé, de l'Hygiène publique et de la Couverture Maladie universelle, la Fondation Femmes Shunamites en Action (Ffsa) a mené une activité de sensibilisation et de dépistage du cancer du sein et du col de l'utérus, le vendredi 8 mars 2024, dans l'enceinte de l'hôtel de Ville de ladite localité en marge de la célébration de la Journée Internationale des Femmes.
Cette journée riche en enseignement, a permis de sensibiliser plus de 3 000 personnes venues de douze (12) villages et dix-sept (17) quartiers de ladite commune grâce au dispositif mis en place par la Fondation Femmes Shunamites en Action (Ffsa). Au terme de cette journée, 500 femmes ont accepté de s'enregistrer et de se soumettre au dépistage. Parmi elles, deux (2) cas de nodules de sein et dix (10) autres de lésions précancéreuses sur 310 femmes dépistées pour le cancer du col ont été détectés lors de l'opération qui s'est prolongée jusqu'au lendemain samedi.
Un bilan qui pour la présidente de la Ffsa, Sylvie Beugré Phox, n'a rien d'alarmant ; parce que dit-elle, ''l'objectif visé par l'initiative est non seulement de faire la sensibilisation à titre préventif, mais aussi de détecter, au plus tôt possible chez les patientes, les signes annonciateurs de la pathologie afin de leur éviter le pire (la mort) en les traitant pour les faire recouvrir la guérison.''
Sylvie Beugré Phox s'est fait aider dans sa démarche de persuasion par le curé de la paroisse Saint-Jean de Logoualé, Janssen Gbaïro, une figure très écoutée au sein de la communauté, pour rassurer les femmes de ce que la maladie est curable.
Pour sa part, la première magistrate de la commune, Ouéhi Gisèle Koffi, a promis de prendre en charge le traitement des 12 femmes présentant les symptômes annonciateurs du cancer. Le centre de santé de Logoualé qui n'est pas équipé du type de matériel permettant d'administrer des soins de cas de cancer, ces dames seront transportées gratuitement sur Yamoussoukro pour se faire traiter. ''Célébrer la Journée Internationale de la Femme, faire la promotion de son émancipation, c'est avant tout s'assurer de son droit à la santé'' a fait savoir le maire.
Cyprien K.