En 2024, un montant de 3.404,8 milliards FCFA est prévu pour les dépenses pro-pauvres en Côte d'lvoire, rapporte le ministère ivoirien des Finances et du Budget dans un document intitulé "Le budget citoyen " consulté le mercredi 13 mars 2024 par Abidjan.net.
" A travers le budget 2024, le gouvernement continue d'améliorer les conditions de vie des populations en posant beaucoup plus d'actions pour lutter contre la pauvreté. C'est pour cela que dans le budget de L'Etat, il y a beaucoup de dépenses qui contribuent à diminuer encore plus la pauvreté et les inégalités parmi les populations.
On les appelle dépenses pro-pauvres. En 2024, un montant de 3.404,8 milliards FCFA est prévu pour ces dépenses ", a expliqué " le budget citoyen".
Selon le document, ce montant prévu pour les dépenses pro-pauvres en 2024 a augmenté de 87,2 milliards FCFA, soit environ 3,0% par rapport au montant dans le budget 2023.
Par ailleurs, l'on apprend que ces dépenses pro-pauvres couvrent différents secteurs sociaux prioritaires tels que l'éducation, la santé, l'agriculture et le développement rural, les ressources Halieutiques et la production animale, l'eau et l'assainissement, l'énergie, les routes et les ouvrages d'art, les affaires sociales et la décentralisation.
En outre, le document a fait savoir que le déficit budgétaire en 2024 en Côte d'Ivoire représentera 4,0% de la richesse nationale.
" Le déficit budgétaire est financé par les emprunts. Il est prévu à 5,2% en 2023 et s'est établi à 6,8% en 2022 du fait de la crise ukrainienne ", a précisé le " budget citoyen".
Pour l'année 2024, l'État de Côte d’Ivoire prévoit un budget de 13.720,7 pour financer ses dépenses, un montant en hausse de 2.026,3 milliards FCFA par rapport à celui de 2023, soit 17,3% d'augmentation.
Le " budget citoyen 2024 " est un document qui traduit le budget 2024 en Côte d'Ivoire dans un langage simple et facile à comprendre. Il résume les informations qui se trouvent dans la loi des finances à travers lesquelles le citoyen peut voir comment l'État gagne et dépense son argent.
L.Barro