Aboisso (AIP)- Le conseil du café cacao a exhorté, mercredi 03 avril 2024, les acteurs producteurs du café cacao à l’adoption de l’agroforesterie, lors d’une rencontre de sensibilisation dans le cadre du projet de reforestation, à Kouakro, dans le département d’Aboisso.
« Acceptez de nous accompagner dans ce projet afin que le café et le cacao ivoiriens ne soient pas mis sous embargo, car le conseil café cacao compte sur vous pour le succès de cette activité de reforestation », a dit le directeur régional du conseil café cacao, Kofikan Roland.
M. Kofikan a indiqué que la réglementation du secteur café cacao impose à aller à l’agroforesterie car en décembre, les différents prix seront évalués. Il a également fait remarquer que les producteurs du café cacao ont la possibilité de faire du reboisement et créer des forêts.
Selon lui, le conseil du café cacao, grâce au projet de reforestation, va accompagner les producteurs avec plus de 100 plants pour la première campagne de cette année. Il a fait savoir que ces arbres vont résoudre les problèmes du changement climatique et protéger leurs plantations.
Le directeur régional a souligné que le nouveau code forestier indique que l’arbre appartient au propriétaire de la terre ou la plantation.
Il a relevé que la norme ARS 1000 tient compte des réalités des producteurs sur le terrain et permet de régler la question du travail des enfants dans les plantations, la question de la déforestation, la présence de cacao dans les aires protégés, les forêts classées et d'améliorer la revenus des producteurs.
Le sous- préfet de Kouakro, Diabagaté Aby, a appelé les producteurs au travail pour l’atteinte des objectifs fixés par le projet. Elle a demandé au directeur régional du conseil café cacao de multiplier ces actions de sensibilisation à l’adoption de l’agroforesterie.
Des cadres, la chefferie traditionnels et les producteurs ont pris part à cette rencontre de sensibilisation.
L'agroforesterie est l'association d'arbres et de cultures sur une même parcelle. Cette pratique permet une meilleure utilisation des ressources, une plus grande diversité biologique et la création d'un microclimat favorable à l'augmentation des rendements.
La couverture forestière de la Cote d’Ivoire s’est considérablement dégradée au cours des 30 dernières années. De 16 millions d’ha en 1990, elle est de 2,9 millions d’ha en 2021, a-t-on appris.
(AIP)
akn/fmo