Le Groupement interbancaire monétique de l’Union économique et monétaire Ouest Africaine (GIM-UEMOA) a poursuivi, le 3 mai 2024, sa quatrième conférence sur les domaines de la cybersécurité et la Blockchain et signé une convention avec l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) portant sur le développement du capital humain après .
« Ce qu'il est bien de noter, c'est que nous GIM-UEMOA avons pris nos responsabilités en tant que société anonyme appartenant à la banque centrale pour que notre secteur ne puisse pas souffrir à l'avenir au manque de compétences dans ces nouveaux domaines et aussi permettre à l'ensemble des acteurs d'aborder ce nouveau monde digital avec les moyens qu'il faut », a fait savoir le directeur général de GIM-UEMOA, Coulibaly Minayegnan.
Le GIM-UEMOA, institution africaine prononce des conférences sur les thèmes centraux : « La cybersécurité : comme tremplin pour les carrières de demain et moteur d’initiatives entrepreneuriales » et « La technologie Blockchain et l’intelligence artificielle (IA) : en tant que catalyseur pour l’entrepreneuriat moderne ».
Une conférence sur les technologies nouvelles telles que l’Intelligence artificielle, le blockchain, la cybersécurité a eu lieu avec les étudiants en marge de la signature de la convention.
Elle a été l’œuvre d’Aboubacar Yacouba, consultant en cybersécurité et Niamkey Habib, entrepreneur, co-fondateur de Servichain. Sur le contenu de cette conférence, M.Palé Sié, sécrétaire général de l’INP-HB qui représentait son directeur général Kader Diaby évoque : « nous avons pu constater l’envergure des deux thèmes proposés par nos conférenciers et sommes heureux d’avoir reçu toutes ces connaissances. A partir d’aujourd’hui, c’est un germe dans la tête de nos étudiants et certains vont emprunter cette voie ».
Le programme GIM-Centre régional d’innovation des paiements (GIM-CRIP), lui, vise à créer dans les grandes écoles et universités des filières intégrant des technologies telles que la cybersécurité, la Blockchain et l’Intelligence artificielle.
Après la Côte d’Ivoire, le Sénégal devrait accueillir ce programme qui vise à susciter des talents dans l’espace UEMOA, depuis les classes du secondaire et dans les grandes écoles, notamment dans le domaine des paiements digitaux.
