Dabou, Des élus, des autorités administratives, des chefs religieux, traditionnels, le conseil régional des droits de l’homme, des associations de femmes, de jeunes ont pris part, jeudi 20 juin 2024, au complexe hôtelier N’da de Dabou à un atelier intitulé , « atelier de collecte d’informations et de renforcement des capacités en matière de prévention et de règlement des conflits communautaires intégrant les droits humains et genre ».
Ce atelier qui, s’est déroulé avec l’appui technique et financier du Programme des nations unies pour le développement (PNUD) a été l’occasion pour le directeur de cabinet, par ailleurs coordinateur national du Projet d’appui au renforcement de la cohésion nationale et de la réconciliation (PARCNR) au ministère de la cohésion nationale, de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Joël Yves Kouadio, de reconnaître que « la paix et la cohésion ne sont pas des acquis irréversibles et nécessitent par conséquent une veille permanente, des ajustements constants pour assurer le vivre ensemble harmonieux ».
A ce titre, il s'est félicité de la tenue d’un tel atelier dans certaines villes du pays qui ont connu des heures chaudes il ya quelques années, pour la sensibilisation, le renforcement de capacités et surtout pour la rédaction d’un guide de prévention et de règlement des conflits.
S’appuyant sur cette citation de Frédérico Mayor ancien secrétaire général des nations unies, « Puisque c’est dans l’esprit des hommes que naissent les conflits, c’est dans l’hommes qu’il faut ériger les défenses de la paix », M. Kouadio a invité les participants à accorder de l’intérêt et à contribuer par un échange d’expériences au renforcement de capacités et à la collecte de données pour la production d’un guide rédigé à l’attention des chefs religieux, traditionnels, de quartiers, des élus, de l’administration et de la société civile de sorte que les notions de paix, de cohésion soient perçues facilement et de la même manière.
Deux principaux modules ont meublé la tenue dudit atelier. Il s’agit d’abord de prévention et règlement des conflits incluant les modes traditionnels de maintien et de renforcement de la cohésion sociale, et des droits humains et genres comme moyens de prévention et de règlement des conflits.
Pour lui, la paix et la cohésion sociale ne pas des options, mais des exigences fondamentales au vivre ensemble et au développement.
A cet égard, il a recommandé aux participants à l’issue dudit atelier d’être des « moniteurs et influenceurs inlassables en matière de paix, dans leurs milieux respectifs de vie".
Joël Kouafio les a invités à consolider les besoins de paix de notre pays pour son développement durable en prisant les mécanismes de prévention et de règlement pacifique des conflits. A défaut proposer les lois de république et des institutions judiciaires.
Le secrétaire général de préfecture des Grands ponts Kouadio Denis et la conseillère municipale, Akré Annick, ont salué la tenue de l’atelier tout souhaitant que ses retombées soient profitables à la Côte d’Ivoire entière.
(AIP)
bec/fmo