Des parlementaires ivoiriens de la Commission des affaires économiques et financières ont tenu, ce 24 juin 2024, une séance de travail à la rotonde de la salle rouge de l'Assemblée nationale avec une délégation du réseau des parlementaires pour la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) en visite de travail en Côte d'Ivoire.
Conduite par Marlene M. Forte, dėputé et ministre des Affaires juridiques et constitutionnelles de la Jamaïque, cette visite a pour d'évaluer les projets menés par la Côte d'Ivoire, notamment le système de santé, l'autonomisation de la jeunesse, la digitalisation et l'économie numérique.
Marlene M. Forte, lors de son intervention, a affirmé avoir rencontré le ministre des Finances et s'est dit satisfaite de l'excellent aperçu de l'économie en Côte d'Ivoire.
« Nous avons été impressionnés lors de notre rencontre avec la ministre de l'Économie et de la Planification, qui nous a expliqué les priorités sur lesquelles travaille la Côte d'Ivoire », a confié Marlene M. Forte.
Ainsi, elle a souligné que l'intérêt du réseau parlementaire est de s'assurer que les programmes et les projets financés par le FMI et la Banque mondiale ont un impact réel sur les populations.
"L'objectif est de garantir que les projets sont correctement financés et que les parlementaires se rendent redevables aux différents votes exécutifs. Ils doivent également communiquer et parler de l'impact de ces projets dans la vie des populations au sein du groupe parlementaire de la Banque mondiale", a fait savoir Mme Forte.
Pour sa part, le président de l'Assemblée nationale, Adama Bictogo, s'est voulu rassurant . « Je peux vous assurer que nos populations seront très bien servies par la participation active des membres de cette organisation nationale du réseau parlementaire. En tant que parlementaires, nous avons pour mandat de représenter les populations. Nous ne pouvons pas être juste une boîte de résonance. Le rôle des parlementaires est d'interpeller l'exécutif sur les attentes des populations, de les sensibiliser, et d'amplifier ce qui est réalisé par l'exécutif. », a-t-il déclaré.
Il a ajouté que le parlement ivoirien, tant à l'Assemblée nationale qu'au Sénat, est engagé à faire valoir cette dynamique et à participer à l'accompagnement des prises de décisions des partenaires financiers, tels que le FMI, la Banque mondiale et d'autres institutions.
Le réseau des parlementaires de la Banque mondiale et du FMI est une structure indépendante créée en 2000, représentant 1500 parlementaires issus de 158 pays membres du FMI et de la Banque mondiale.
JB
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