Des jeunes et des chercheurs seniors, membres de l'équipe du Centre transdisciplinaire africain sur la chaleur et la santé (HE2AT), participent depuis mercredi 3 juillet 2024 à Abidjan au troisième atelier du projet HE2AT visant à développer des solutions utilisant la science des données pour atténuer les impacts sanitaires du changement climatique en Afrique.
Selon le vice-président de l'université Peleforo Gon Coulibaly, Pr Vanga Ferdinand, cet atelier permet de partager avec les parties prenantes les avancées du projet depuis ses débuts, de discuter des défis liés à l'utilisation des méthodes en data science pour protéger les populations vulnérables contre les effets de la chaleur, et de mettre en œuvre les actions futures du projet.
"Le projet de recherche international HE2AT vise à améliorer la compréhension des interactions complexes entre la chaleur et la santé dans les villes africaines, en tenant compte des dimensions spatiales et démographiques, et à contribuer à une avancée majeure vers le développement d'interventions", a déclaré. Pr Vanga
Le directeur du Centre suisse de recherche scientifique (CSRS) en Côte d'Ivoire, Pr Inza Koné, estime qu'il est impératif de trouver des solutions durables au réchauffement climatique pour améliorer la santé et la qualité de vie des populations africaines.
Il a souligné que le CSRS est le premier partenaire administratif et scientifique de l’université Peleforo Gon Coulibaly pour la mise en œuvre dudit projet en Côte d'Ivoire. Cette collaboration stratégique est encadrée par un accord général de collaboration et une convention particulière entre l'UPGC et le CSRS.
Ce troisième atelier du projet HE2AT se conclura ce vendredi. Il offre une opportunité aux partenaires d'Afrique du Sud et des États-Unis, à travers un programme d'activités pré-conférence, de visiter l’université Peleforo Gon Coulibaly (UPGC) à Korhogo, au nord de la Côte d’Ivoire, de rencontrer les autorités académiques ainsi que des représentants des ministères pertinents à Abidjan, notamment le ministère de l’Enseignement supérieur et le ministère de la Santé.
Le projet HE2AT a été initié par un consortium de partenaires aux États-Unis et en Afrique, et est financé par le National Institutes of Health (NIH, USA). Les partenaires du projet sont basés en Afrique du Sud (Université du Witwatersrand, Université de Cape Town et IBM Research Africa), au Zimbabwe (le Centre CesSHAR), en Côte d’Ivoire (Université Peleforo Gon Coulibaly de Korhogo), et aux États-Unis (Université de Washington).