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Société Publié le dimanche 7 juillet 2024 | AIP

La mobilité de la main d’œuvre a besoin de gouvernance pour éviter les abus des migrants (UA)

© AIP Par DR
Difficile navigation sur la lagune Tagba à Grand-Lahou

Abidjan (AIP) – La coordonnatrice du Programme conjoint UA-OIT- OIM sur la migration de la main d'oeuvre (JLMP), Odette Bolly, a déclaré que la mobilité de la main- d’œuvre a besoin de gouvernance pour éviter les abus des migrants


« La mobilité de la main d’œuvre a besoin de gouvernance parce on doit protéger les migrants travailleurs qui quittent nos pays pour aller monnayer leurs talents ailleurs. Les données sont très importantes mais également tout ce qui touche à la gouvernance, les politiques, le recrutement… nous devons prendre en compte pour minimiser les cas abus et les risques exploitations de nos différents migrants », a déclaré Mme Bolly vendredi 5 juillet 2024 à Grand – Bassam.


La coordonnatrice intervenait lors de la clôture de l’atelier sur le renforcement des capacités destinés au membres réseau du Système d’information sur le marché du travail (SIMT).


Pour Mme Bolly, parler de mobilité de la main-d’œuvre c’est parler de gouvernance, ajoutant que la gouvernance requiert d’avoir des cadres règlementaires, stratégiques, politiques qui régissent les pays parce que l’on se trouve dans un secteur avec de multi- acteurs.


"Il est dans l’intérêt de nos gouvernants d’établir un cadre réglementaire. La mobilité de la main-d’œuvre implique le recrutement. Les individus doivent être recrutés avant d’être déployés quelque part, et ce recrutement est l’un des aspects essentiels de la mobilité de la main-d’œuvre, qui doit être légiféré et régulé. C’est pourquoi nos pays, qui n’ont pas encore de cadre réglementaire, doivent en avoir", a-t-elle souligné.


L’atelier sur le renforcement des capacités destinés au membres réseau du système d’information sur le marché du travail (SIMT) qui s’est déroulé du 2 au 5 juillet avait pour objectif de renforcer les capacités des membres du réseau du SIMT sur les concepts, textes, lois et méthodes de mesure des indicateurs spécifiques de la migration sur le marché du travail afin de les préparer.


Des experts dans les domaines des statistiques de la démographie et l’informatique ont pris part à ces assises qui se sont déroulées en plénière à travers des présentations et des échanges.


Les différentes thématiques ont porté, entre autres, sur les sujets suivants : « Présentation des avancées du SIMT en Côte d'Ivoire », « Présentation des principaux résultats et recommandations de l'état des lieux du système d'information sur le marché du travail en Côte d'Ivoire réalisé en 2023 », et « Défis affectant les données sur la migration de la main-d'œuvre avec les informations de référence des pays ».


Cet atelier a été organisé par l’Observatoire nationale de l’emploi et la formation (ONEF), avec l’appui technique et financier de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), l’Organisation internationale du travail (OIT) et la Commission de l’Union Africaine (CUA) sous les projets Africa regional migration programme (ARMP) - financé par le bureau de la population, des réfugiés et des migrations des Etats-Unis - et par le Programme conjoint de la migration de main-d'œuvre (JLMP).


(AIP)


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