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Économie Publié le dimanche 21 juillet 2024 | AIP

Lancement du PRESFOR: la Banque mondiale sait l’importance du droit foncier clarifié pour le développement économique et social (Représentant)

Lancement du PRESFOR: la Banque mondiale sait l’importance du droit foncier clarifié pour le développement économique et social (Représentant)
© AIP Par DR
André Teyssier, spécialiste de l’administration foncière et représentant de la directrice des opérations de la Banque mondiale (BM) pour la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Bénin et le Togo

Le représentant de la directrice des opérations de la Banque mondiale (BM), pour la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Bénin et le Togo, André Teyssier, spécialiste de l’administration foncière, a indiqué que cette institution financière internationale est «absolument» convaincue d’investir dans la sécurisation foncière en Côte d’Ivoire, et dans toute la sous-région, tant elle sait l’importance du droit foncier clarifié pour le développement économique et social.


M. Teyssier a fait cette déclaration à l’occasion de la cérémonie officielle du lancement national du programme de renforcement de la sécurisation foncière rurale (PRESFOR) qui s'est tenue jeudi 18 juillet 2024 à Guiglo.


Le représentant a promis de rendre fidèlement compte à son mandant, du constat fait d’une manifestation impressionnante relative au lancement officiel du PRESFOR, qui a réuni ce jour, des centaines de personnes, de techniciens, des professionnels, responsables politiques, chefs traditionnels autour de la grande cause du foncier rural à la capitale de la région forestière du Cavally (Ouest de la Côte d’Ivoire).


«La Banque mondiale, dont les deux principaux objectifs sont de lutter contre la pauvreté et d’aider les gouvernements à faire en sorte que la prospérité, le développement économique bénéficient à chacun quelle que soit son identité. A la BM, nous savons, par expérience, que la lutte contre la pauvreté dépend de plusieurs conditions préalables, dont la paix et la cohésion sociale. Et l’une des conditions pour que des communautés partagent des territoires où vivre ensemble est possible, c’est bien la sécurisation foncière. C’est-à-dire la reconnaissance des droits existant sur la terre, clairs, transparents, validés à la fois par la communauté et l’Etat», a déclaré le représentant de la directrice des opérations.


Il a affirmé qu’aujourd’hui la BM est heureuse de voir l’importance accordée au foncier rural par le gouvernement ivoirien. Ce qui s’est traduit l’année dernière, par l’élaboration d’un programme ambitieux à la hauteur des enjeux, le programme national de sécurisation foncière rurale. La BM est également fière d’avoir apporté sa pierre à cet édifice avec un premier projet foncier, le PAMOFOR (Programme d’amélioration et de mise en œuvre de la politique foncière rurale de Côte d’Ivoire), qui vient de se terminer en juin.


Un projet mis en œuvre par l’Agence foncière rurale (AFOR), qui arrive à initier des changements majeurs, dont l’établissement de près de 50.000 certificats fonciers en cinq années, gratuitement remis à leurs demandeurs, contre, seulement, environ 4.000 depuis 20 ans. De plus, 500 jeunes gens, dont 175 femmes ont été formés au métier du foncier rural, les 10.000 membres des 377 comités villageois de gestion foncière rurale (CVGFR) ont été formés pour faciliter la reconnaissance et la délimitation des droits coutumiers, etc.


«Ces progrès significatifs, ces changements qui s’inscrivent dans la perspective de la cohésion sociale et du vivre ensemble ont bénéficié à 160.000 personnes, dont 20% de femmes, dont six premières régions. Demain, toujours grâce à l’AFOR, au nouveau programme, le PRESFOR, et au concours d’autres agences de développement, comme l’Agence française de développement (AFD), et la Coopération allemande (GIZ), la moitié du territoire national sera couvert et plusieurs millions de personnes vont prochainement bénéficier de ce service. Le succès du PRESFOR dépendra de nombreux facteurs, et d’abord de la volonté des différentes communautés, de leurs représentants de s’entendre sur les droits de chacun au bénéfice de tous…», a souligné, en guise de conclusion, André Teyssier.


ja/zaar

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