Abidjan- Le secrétaire général national du Syndicat national des agents de l'administration centrale des universités (SYNAAC), Mamo Adoh, alias "Modé" a dénoncé, lundi 22 juillet 2024, une récurrente mise à l'écart de ses membres pendant les compositions du Brevet de technicien supérieur (BTS), lors d'une conférence de presse, à Abidjan-Cocody.
"Depuis quatre ans, ils privent les agents de l'administration de leurs droits de participer aux examens du BTS(...). Notre revendication s'adresse au ministre de l'Enseignement supérieur. Nous souhaitons un retour à l'ordre normal des choses", a décrié M. Adoh.
Depuis plus de quatre années consécutives, les secrétariats des différents centres d'examen sont composés par des personnes autres que les agents du ministère de tutelle. Elles sont choisies par les directeurs de centres sous la base de critères dont ceux-ci sont les seuls à expliquer.
Outre cette situation, il a également évoqué la mise à l'écart desdits agents lors du contrôle des effectifs des bacheliers affectés dans les grandes écoles et des salons d'orientation organisés chaque année par la tutelle.
Reconnaissant le nombre insuffisant de leur effectif pour assurer le service dans les secrétariats, il a préconisé un ajout de personnes extérieures mais non pas de les écarter totalement pour de tierces personnes.
Il a rappelé que pour la session 2023, l'ensemble des secrétariats des différents centres ont nécessité 1132 membres, alors que les agents de la direction centrale avaient un effectif de 450.
Les agents de la direction centrale sont le personnel technique, qui travaillent au sein des universités, rappelle-t-on.
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