La Société ivoirienne de transhumanisme (SIVOT) en collaboration avec la Société ivoirienne de Bioéthique d'épistémologie et de logique (SIBEL) avec l'appui du laboratoire Société, Individu, Culture (LaSIC), de l'Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody a organisé un colloque international et pluridisciplinaire qui s'est déroulé du 25 au 26 Juillet 2024 au tour du thème '' Théoriser le bioégalitarisme en Afrique : Pour une transhumanité inclusive ''.
Ce colloque animé par le professeur Me Josué Guebo, maître de conférence et président de la SIVOT, visait à réfléchir sur la pauvreté des africains, en vue de sortir de leur état technologique.
Josué Guebo a fait savoir que ce colloque a pour objectif de réunir des intellectuels, afin de réfléchir sur les possibilités de surmonter la pauvreté par la technologie, réduire le retard technologique des africains pour aboutir à l'égalité économique.
''Le transhumanisme est comme une doctrine par laquelle , les hommes et les sciences entendent développer les capacités de l'homme de sorte à lui permettre de surmonter ce qu'on appelle la finitude humaine qui est composée de la maladie , du vieillissement et la mort.
Le transhumanisme se propose de dépasser ces trois catégories là. Il s'agit donc pour les plus radicaux du transhumanisme de rendre la vie éternelle et pour les modérer, de prolonger longtemps le plus possible cette vie'' , a-t-il expliqué Josué Guebo.
Il a ajouté que ''parce qu'en réalité l'État économique est d'abord en retard de façon technologique. Plusieurs personnes combattent la pauvreté en pensant qu'elle est une bataille économique. Mais elle est une bataille technologique au préalable. Parce qu'en réalité l'ombre de la technologie c'est l'économie . Tout les pays qui ont la préséance technologique ont la prépondérance économique. Donc lutter contre la pauvreté c'est lutter contre l'ignorance et lutter contre le déficit technologique'', a-t-il dit.
Poursuivant, il a mentionné que ''certains pensent que le transhumanisme est positif pour l'africain et d'autres estiment que non, le transhumanisme est une perte de repère pour l'Africain. Parce que n'oubliez pas que la question du transhumanisme pose d'abord une question éthique. Le transhumanisme vient modifier l'homme et modifier le cœur de l'homme '', a rappelé Me Josué Guebo.
De plus, cette conférence inaugurale à été le lieu pour le président de l'Association française de transhumanisme, Marc Roux d'intervenir par visioconférence.
Il a expliqué comment le transhumanisme était universel et que ce n'était pas un moyen pour les occidentaux de pouvoir imposer leur règle.
Marc Roux a dit que les réalités du transhumanisme étaient des réalités universelles qui appartiennent à tout les peuples.
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