Le directeur de cabinet du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Moussa Diarrassouba a lancé un appel pour une coordination et une coopération multisectorielle en vue d’éradiquer toutes les formes de violence à l'égard des enfants et de promouvoir un environnement propice à leur épanouissement.
« Ensemble, nous avons la possibilité de créer une Côte d'Ivoire où chaque enfant peut grandir en sécurité, dans un environnement d’amour et de respect. Nos efforts collectifs détermineront l’avenir de notre pays et le bien-être de générations entières », a déclaré Moussa Diarrassouba, lors de l’atelier de présentation du nouveau Plan national d’action en réponse à l’Enquête sur la violence faite aux enfants et aux jeunes en Côte d’Ivoire (VACS), intégré dans la Stratégie nationale de protection de l’enfant 2023-2027, mardi 13 août 2024 à Abidjan.
Ce plan d’action, présenté par M. Diarrassouba, repose sur plusieurs axes stratégiques, notamment la prévention, la protection et prise en charge, le renforcement des capacités, la poursuite et la répression, ainsi que le suivi-évaluation. Il a souligné que ces efforts s’inscrivent dans une volonté de créer un cadre protecteur pour les enfants vulnérables, en impliquant divers acteurs de la société.
La représentante du Programme national de prise en charge des orphelins et autres enfants rendus vulnérables par le VIH/Sida (PN-OEV) et de la Direction de la protection de l’enfant (DPE), Mariam Diarra épouse Diaby a exprimé sa conviction que ce plan permettra de remporter la lutte contre les violences faites aux enfants.
Mme Diarra a également souligné l’importance des indicateurs de ce plan pour atteindre des résultats concrets dans la mission de protection des enfants.
La coordonnatrice pays du Plan d’urgence présidentiel américain de lutte contre le Sida (CDC/PEPFAR), partenaire technique et financier du projet, Bibola Ngalamulume a réaffirmé que la protection des enfants et des jeunes est une priorité dans la lutte contre les violences en Côte d’Ivoire.
Elle a exprimé sa gratitude envers les parties prenantes, les partenaires au développement, et les organisations de la société civile pour leurs efforts inlassables dans la mobilisation communautaire, le diagnostic des cas, et la recherche des services compétents pour une prise en charge efficace des victimes.
En Côte d’Ivoire, 58 % des filles et 65,5 % des garçons ont subi au moins une forme de violence pendant leur enfance.
(AIP)