La liquidation de 541 hectares d’Akoupé-Zeudji dans le cadre de la gestion des terrains nus du défunt projet Sophia et Azureenne de promotion destiné aux forces de défense et de sécurité vient de connaître un aboutissement heureux après plus de 20 années de péripéties, rapporte une note d’information transmise le jeudi 05 septembre 2024.
A en croire cette note, le 29 août 2024, la chefferie d’Akoupé-Zeudji et les chefs de terre ont procédé à une cérémonie de libation en vue de permettre aux opérateurs économiques qui ont acquis des parcelles auprès du Fonds de prévoyance militaire ( FPM), liquidateur de ce défunt projet, d’exploiter leur bien.
Cette libation a été faite par le chef de terre Nanan Aghoussi Abocon Jules en présence du Colonel-Major Koffy Franck Hervé, représentant le ministre d’État, ministre de la défense et une forte délégation de la direction générale du FPM conduite par son directeur général, le commissaire Colonel-Major, Oka Olivier.
‘’ Nous demandons votre faveur sur cette décision et sur ceux qui travailleront sur nos terres afin que tout se passe dans la quiétude et dans l’harmonie’’, a souhaité Nanan Aghoussi pendant la libation.
Pour sa part, Nanan Tagbe Jean-Jacques, chef du village d’Akoupé-Zeudji, a rappelé à ses administrés que cet acte qui vient mettre fin à plus de 20 ans d’incompréhension ’’ épouse les aspirations profondes des pères fondateurs du village qui ambitionnaient de valoriser le potentiel foncier d’Akoupé-Zeudji pour le développement local et national’’.
‘’Par cet acte, nous faisons notre part de sacrifices pour que la Côte d’Ivoire rayonne. La cession de nos terres ne doit pas être perçue comme une perte, mais comme la contribution d’Akoupé-Zeudji au développement de la Côte d’Ivoire’’, a estimé Nanan Tagbe Jean-Jacques.
Par ailleurs, le chef du village d’Akoupé-Zeudji a salué le leadership du président ivoirien Alassane Ouattara ‘’ pour son engagement en faveur du développement du pays’’.
Ce geste fort, synonyme de la main levée sur les 541 hectares de terrains nus cédés aux forces de défenses et de sécurité, à travers le fonds de prévoyance militaire ( FPM) était attendu depuis deux décennies, a conclu la note.
L.Barro
