Agboville, Le directeur général de la sécurité civile de l'Union des Comores, Col Soilihi Abdallah Rafick a dit lundi 09 septembre 2024 être "très satisfait" de la gestion du Centre de protection civile (CPC) de l'Agneby-Tiassa basé à Agboville, après une visite qu’il a effectué dans le cadre d’une mission « d’amitié et d’immersion » en Côte d’Ivoire.
« Je vais rentrer très satisfait. Nous avons pu échanger sur nos expériences. Nous sortons récemment des inondations, nous avons donc partagé le système d’alerte et d’intervention que nous avons en matière d’inondation. Je suis venu ici visiter ce centre et je repars très satisfait de la manière dont le centre est tenu, de la manière dont les équipements sont tenus et aussi de la vivacité du personnel », a déclaré Col Rafick.
Il a indiqué que la visite au CPC de l'Agneby-Tiassa entre dans le cadre de l’immersion pour comprendre comment fonctionnent les centres et comment ils sont conçus.
« Pour nous, le modèle ivoirien est encore plus intéressant et mieux adapté à nos réalités sur la base de ce que nous avons déjà vu. Dans le cadre de notre montée en puissance, nous avons aussi souhaité venir voir ce que la Côte d’Ivoire dispose, non pas pour transposer mais pour l’adapter et être plus pragmatique comme l’on fait les autorités de la Côte d’Ivoire », a-t-il relevé.
Le premier responsable du CPC de l'Agneby-Tiassa, Lt Baba Claude a présenté les missions, le fonctionnement et les activités (sensibilisations et interventions) de son centre.
Cette mission de la direction générale de la sécurité civile de l'Union des Comores séjourne du 04 au 13 septembre 2024 en Côte d'Ivoire, à l’invitation du directeur général de l’Office national de la protection civile, Amankou Kassi Gabin.
La présente mission d’étude et d’immersion vise un partage de connaissances et d’expériences avec les différents acteurs en charge de la gestion des risques de catastrophes afin de tirer parti de l’expertise capitalisée en matière de préparation, prévention, coordination et réponses aux urgences causées par les risques de catastrophes climatiques et naturelles.
Elle vise notamment à toucher du doigt les réalités du secteur de la réduction des risques de catastrophes et de la résilience face aux aléas climatiques extrêmes et identifier les principaux défis de ce secteur aux différents niveaux local, national et sous-régional.
(AIP)
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