L’Union des Femmes du Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des peuples (Cojep) en abrégé UF-COJEP et de l’Union des Jeunes du COJEP (UJ-COJEP) ont demandé aux autorités ivoiriennes de rétablir Charles Blé Goudé, président du Cojep, dans ses droits civiques et politiques. L'information a été rendue publique au terme du premier congrès des structures de jeunesse du Cojep tenu le samedi 14 septembre 2024 à Abidjan-Cocody.
Selon ces structures de jeunesse du parti de Charles Blé Goudé, l’arrêt de la Chambre d’Appel de la Cour Pénale Internationale en date du 31 mars 2021 a porté acquittement définitif du président Charles Blé Goudé. Pour elles, la condamnation de Charles Blé Goudé par la Justice ivoirienne à 20 ans de prison et 10 ans de privation de ses droits civiques est ''arbitraire''. Puisque, soulignent les structures de jeunesses du Cojep, Charles Blé Goudé a été jugé pour les mêmes faits par la Cour Pénale Internationale et a déjà été acquitté. ''Vu que cette condamnation constitue le fondement du retrait du nom du président Charles Blé Goudé de la liste électorale, l’empêchant ainsi d’être électeur et éligible, nous demandons aux autorités ivoiriennes de le rétablir'', disent-elles.
Les deux structures spécialisées de la formation politique de Charles Blé Goudé ont également demandé aux autorités ivoiriennes de réinscrire le nom de leur président de parti sur la liste électorale. Ce congrès a exhorté enfin les autorités ivoiriennes à créer les conditions d’élections inclusives et transparentes, gage d’une paix durable en Côte d'Ivoire.
Cyprien K.