Le 10 septembre dernier, la communauté chrétienne Catholique de la Côte d’Ivoire et tous les Ivoiriens de tous les bords ont célébré le 34e anniversaire de l’inauguration de la Basilique Notre Dame de la Paix de Yamoussoukro. La messe consacrée à cette célébration a vu la présence, en qualité d’invité spécial, du ministre d’Etat, Emile Constant Bombet, proche collaborateur du Président Houphouët-Boigny, qui avait à ses côtés le ministre Gilbert Bleu Lainé.
C’est le 10 septembre 1990 que le pape Jean-Paul II a consacré la Basilique Notre Dame de la Paix de Yamoussoukro. En présence de nombreuses personnalités importantes du monde dont le maire de Paris de l’époque, Jacques Chirac ; l’ancien conseiller à l’Elysée pour les questions africaines, Jacques Foccart ; le fils du président français de l’époque, Jean-Christophe Mitterrand ; ainsi que l'ancien Premier ministre Pierre Messmer et Pik Botha, le ministre sud-africain des Affaires étrangères. L'entourage du président Houphouët et les Ivoiriens et Africains venus en grand nombre.
La Basilique Notre Dame de la Paix est construite à Yamoussoukro, capitale politique et administrative de la Côte d'Ivoire, sur les plans de l'architecte ivoirien Pierre Fakhoury, choisi par le président Félix Houphouët-Boigny, le 4 février 1986, à l'issue d'un concours organisé entre 1984 et 1986. La Basilique est réalisée par vingt-quatre entreprises ivoiriennes et étrangères entre 1986 et 1989. C'est la société Eiffel Construction Métallique qui réalise le dôme, le plus grand jamais construit. Le chantier est placé sous le contrôle d'Antoine Cesareo, directeur des Grands travaux de la République de Côte d'Ivoire.
Le ministre d’Etat Emile Constant Bombet, outre la prière, a exhorté la communauté Catholique et les Ivoiriens dans leur ensemble à prendre soin de cet édifice intemporel qui immortalise à jamais le président Houphouët-Boigny. Car « Cette Basilique est l’une des œuvres du président Houphouët-Boigny, les plus visibles à travers le monde et le temps. C’est une trace indélébile du passage du Père de la Nation… », a-t-il insisté.
O.C
