L'actualité ivoirienne du mercredi 02 octobre 2024 est largement dominée par deux sujets majeurs notamment l’ouverture de la deuxième session de l’Assemblée nationale et l'assassinat d’un étudiant de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), Agui Mars Aubin, surnommé « le général sorcier ».
Sur le plan politique, Dernière Heure, un quotidien proche du PDCI-RDA, révèle les grandes lignes de la deuxième session de l’Assemblée nationale, avec un accent sur les enjeux et discussions à venir.
Le journal Le Patriote, soutien du RHDP, met en avant les propos du président de l’Assemblée nationale, Adama Bictogo, soulignant son enthousiasme pour les opportunités qu’offre la diplomatie parlementaire.
Par ailleurs, Fraternité Matin, quotidien historique proche du gouvernement, rapporte les déclarations de M. Bictogo, qui a tenu à préciser que l’hémicycle n'a jamais été saisi d'un projet de légalisation de l'homosexualité en Côte d'Ivoire, une rumeur qui a suscité des débats dans l’opinion publique.
De son côté, Le Rassemblement, journal affilié au pouvoir, attire l'attention sur des dossiers sensibles qui seront débattus lors de cette session parlementaire. Le Mandat, autre quotidien partenaire au pouvoir, renchérit en mentionnant que ces dossiers incluent des questions majeures touchant à la gouvernance et à la sécurité.
Sur le front des faits divers, l'assassinat de Agui Mars Aubin, étudiant influent de la FESCI, défraie la chronique.
Le Nouveau Réveil, journal proche du PDCI-RDA, révèle que le jeune homme, connu pour être un opposant au secrétaire général de la FESCI, Sié Kambou, a été enlevé et retrouvé assassiné.
Selon RHDP News (pouvoir), l’étudiant aurait été enlevé avant d’être tué, soulignant la tension au sein de l’organisation estudiantine.
D’autres journaux comme L’@venir, aligné à droite, rapportent que Sié Kambou, secrétaire général de la FESCI, a été arrêté dans le cadre de cette affaire. Le journal évoque les circonstances troublantes de la mort d’Agui Mars Aubin, relançant ainsi le débat sur les violences au sein des milieux estudiantins en Côte d'Ivoire.
Cette actualité tragique vient relancer les inquiétudes sur la sécurité des étudiants et la montée des tensions au sein de la FESCI, organisation influente mais souvent critiquée pour ses méthodes musclées.
(AIP)
