La grève de 72 h déclenchée dans le secteur Education-formation par les enseignants a été partiellement suivie dans les différents établissements secondaires et primaires publics de la Direction régionale de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (DRENA) de Séguéla, a constaté l’AIP, mardi 15 octobre 2024, à Séguéla, capitale de la région du Worodougou.
Du lycée moderne Dominique Ouattara au lycée moderne BAD en passant par le lycée des jeunes filles, on pouvait observer une atmosphère calme avec la présence des forces de sécurité, signe du renforcement du dispositif sécuritaire aux abords de ces écoles.
Pendant que dans des établissements scolaires, des enseignants présents à leurs postes dispensaient des cours, d’autres par contre, en groupe, à l’ombre des arbres, dévissaient, sans se soucier de la présence des apprenants dans la cour de l’école.
Pour la directrice régionale de l’Education nationale et de l’Alphabétisation de Séguéla (DRENA), Assiè Kouamé Pélagie, la majorité des enseignants a accepté d’aller en classe et les a exhortés à continuer. Elle a révélé que sur les 24 établissements secondaires publics qui composent la DRENA, le mot d’ordre d’arrêt de travail a été plus ou moins suivi dans six écoles. Aucune école privée du secondaire de la région n’a enregistré de grève.
A contrario, le coordonnateur des syndicats d’enseignants du lycée moderne Dominique Ouattara, Coulibaly Souleymane, a affirmé que le mouvement est suivi parce que leurs revendications légitimes n’ont aucune coloration politique, ni ethnique.
« Il s’agit de l’amélioration des conditions de la vie des travailleurs, des fonctionnaires surtout des enseignants », a-t-il précisé.
(AIP)