Le Vice-Président de la République, M. Tiémoko Meyliet KONÉ, a pris part, ce mardi 12 novembre 2024, à Bakou (Azerbaïdjan), à l’ouverture solennelle du Sommet Mondial sur le Climat et à la première journée du segment de haut niveau réservé aux Déclarations nationales des Chefs d’État et de Gouvernement, au cours de laquelle il s’est exprimé au nom du Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA.
Le Vice-Président de la République a tiré la sonnette d’alarme en indiquant, au regard du dernier rapport des Nations Unies sur le climat, que la COP29 se tient dans un contexte où la crise climatique a atteint un niveau d’urgence sans précédent.
Il a précisé que selon ce rapport, la planète se réchauffe à un rythme inquiétant qui nous éloigne de l’objectif de1,5 degré Celsius tel que fixé à Paris, à l’issue de la COP15, avant de s’inquiéter des drames liés au climat et de la disparition rapide de la riche biodiversité de notre planète,menaçant fortement notre avenir commun.
Le Vice-Président de la République a, face à ce tableau alarmant,appelé l’humanité à forger un consensus exemplaire autour des enjeux du moment et à agir rapidement et collectivement pour faire face aux phénomènes climatiques de plus en plus destructeurs qui ne semblent épargner aucun pays.
Il a ainsi appelé les États au respect des engagements pris lors de la COP28 et des conférences précédentes, notamment l’abondement du Fonds pertes et dommages et la mobilisation des ressources attendues par les pays en développement pour mieux s’adapter au changement climatique.
Prenant le cas particulier de la Côte d’Ivoire, le Vice-Président Tiémoko Meyliet KONÉ s’est félicité des actions audacieuses que notre pays a entreprises sous le leadership du Président Alassane OUATTARA, confirmant ainsi notre engagement dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris.
Le Chef de la délégation ivoirienne à la COP29 a cité, entre autres actions, la conclusion d’un accord avec le FMI sur la Facilité pour la Résilience et la Durabilité, le renforcement de la gouvernance par la création d’une Commission nationale sur le changement climatique et d’un Bureau du marché du carbone, ainsi que l’adoption d’un projet de Loi sur le climat
En outre, il a interpellé les pays riches sur la nécessité de réduire drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre, faciliter l’accès aux technologies climatiques et accélérer le financement de la transition énergétique des pays en développement.
Notons que la cérémonie d’ouverture du Sommet mondial sur le Climat qui s’est déroulée dans la matinée de ce 12 novembre, a été marquée par les interventions du Président de la République d’Azerbaïdjan, S.E.M. Ilham ALIYEV, du Secrétaire Général des Nations Unies, M. Antonio GUTERRES, et de l’astronaute Sunita WILLIAMS, qui est intervenue en visioconférence, depuis la Station Spatiale Internationale (SSI) en orbite autour de la planète terre.
S.E. Ilham ALIYEV a affirmé la détermination de son pays à agir dans le cadre du multilatéralisme au rapprochement des acteurs clés engagés sur la question des changements climatiques. Il s’est par ailleurs félicité de la forte mobilisation autour de cette COP qui accueille196 pays présents pour 72 000 participants enregistrés, dont 80 Chefs d’État, Vice-Présidents de la République et Premiers Ministres.
Pour sa part, M. Antonio GUTERRES s’est voulu tout aussi alarmiste, en prévenant que l’année 2024 sera certainement l’année la plus chaude jamais enregistrée dans l’histoire de l’humanité, et que les catastrophes naturelles s’amplifient du fait des changements climatiques. Toutefois, il a laissé entrevoir une lueur d’espoir, à condition, selon lui,que les États appliquent sans délai les décisions de la COP28 de Dubaï visant à bannir les carburants fossiles pour atteindre l’objectif de 1,5 degré C.
Quant à l’astronaute Sunita WILLIAMS, elle a, au nom de l’équipage de la SSI,encouragé les parties prenantes à la COP à agir davantage afin de protéger la beauté, la diversité et la richesse de la planète terre qu’ils observent régulièrement depuis l'espace