Le ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH), représenté par Sidi Tiémoko Touré, et celui de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté (MCNSLP), dirigé par Myss Dogo Belmonde, ont signé, mardi 12 novembre 2024, un protocole d’accord en vue de renforcer l’autonomisation socio-économique des populations vulnérables par des actions concertées dans les domaines de la pêche et de l’élevage.
Ce partenariat vise à mettre en œuvre des programmes adaptés aux réalités des communautés, avec des initiatives garantissant un accès équitable aux ressources halieutiques et animales pour les populations défavorisées. Il s’agit aussi de promouvoir la recherche et l’innovation pour une production durable, avec le soutien aux acteurs locaux dans la mise en œuvre de projets visant à améliorer les conditions de vie.
Pour Sidi Tiémoko Touré, « cette collaboration est une réponse concrète à l’importance de la solidarité et au rôle des ressources halieutiques et animales dans le développement durable ». Il a souligné l’ambition de renforcer l’accès aux ressources nutritives tout en préservant la biodiversité et soutenant les filières économiques de ce secteur.
La ministre Myss Dogo Belmonde a pour sa part indiquée que son département entend soutenir les communautés côtières, en particulier les femmes, en leur fournissant des équipements tels que des pirogues et des fours améliorés pour réduire la pénibilité du fumage de poisson. Des infrastructures comme des marchés et des quais seront également aménagées pour faciliter la commercialisation des produits halieutiques.
Le MIRAH s’engage, dans ce cadre de coopération de trois ans, à piloter l’élaboration et la mise en œuvre de programmes de formation pour un élevage et une pêche durables. Il facilitera également l’accès aux ressources, données et infrastructures nécessaires aux initiatives locales.
Le MCNSLP, quant à lui, coordonnera les actions sociales, soutiendra l’autonomisation des communautés par le biais des Associations de valorisation de l’entraide communautaire (AVEC) et mesurera l’impact social des initiatives entreprises.
La Côte d’Ivoire consomme en moyenne 15 à 16 kg de poisson par habitant et par an, représentant 50 % des protéines animales consommées, avec une contribution de 60 % de la pêche artisanale à la production nationale.
AN