Le Vice-Président de la République, M. Tiémoko Meyliet KONÉ, a pris part, ce mercredi 13 novembre 2024, à Bakou (Azerbaïdjan), à la rencontre de haut niveau sur la
comptabilisation du capital naturel et la réévaluation de la richesse verte des pays, organisée en marge du Sommet mondial sur le Climat.
Cette rencontre, qui a enregistré la présence de plusieurs Chefs d’État et de Gouvernement africains, s’est déroulée sous la coprésidence du Président de la République du Congo, S.E.M. Denis SASSOU-NGUESSO, et du Président de la BAD, M. Akinwumi ADESINA.
Intervenant à cette occasion, le Vice-Président Tiémoko Meyliet KONÉ a soutenu qu’il est impératif de reconnaître que le capital vert, en tant que bien, doit être reflété dans le PIB, afin de mesurer plus précisément cette richesse et de la prendre en charge dans le développement économique.
Il a déploré que la richesse verte soit souvent sous-évaluée, réduite à des chiffres qui ne reflètent ni sa valeur réelle, ni son rôle essentiel dans l’équilibre de notre planète.
Poursuivant, le Vice-Président de la République a réaffirmé l’engagement de la Côte d’Ivoire à promouvoir la vision de l’Union Africaine qui intègre pleinement le capital
naturel dans nos modèles économiques, en tant que pilier du développement durable.
À cet égard, le Vice-Président Tiémoko Meyliet KONÉ a appelé à l’élaboration de stratégies robustes permettant de valoriser et de monétiser ce capital naturel.
Pour lui, il convient, en priorité, d’évaluer, de manière exhaustive, le potentiel de la richesse verte dont regorge chacun de nos pays, et de concevoir des instruments
financiers robustes adaptés à nos économies, et capables d’imposer ce potentiel économique aux principaux acteurs internationaux.
En outre, le Vice-Président de la République a souligné le rôle clé des partenaires techniques et financiers tels que la BAD et la Banque Mondiale dans l’accompagnement
des États pour la mise en œuvre de la vision de l’Union Africaine.
Il a alors présenté l’expérience de la Côte d’Ivoire qui a renforcé sa gouvernance climatique et mis en place un projet de valorisation des crédits carbones avec le Fonds
de partenariat pour le carbone forestier de la Banque Mondiale, dont les retombées positives pour nos populations sont indéniables.
Pour terminer, le Vice-Président Tiémoko Meyliet KONÉ a exhorté les Africains à tirer le meilleur profit du mécanisme des crédits carbones qui offre d’énormes opportunités grâce à la richesse verte, tout en influençant le prix de la tonne de carbone et en contrôlant l’évaluation de son potentiel.
Le Président de la République du Congo, S.E.M. Denis SASSOU-NGUESSO, a, pour sa part, rappelé les motivations de l’Union Africaine à l’origine de son ambitieuse initiative
de mesurer la richesse verte des Nations ainsi que les objectifs de cette rencontre de haut niveau, notamment l’intérêt d’incorporer la valeur du capital naturel dans le PIB
des pays comme l’un des moyens de résoudre le problème des changements climatiques et de la dégradation de l’environnement.