Abidjan – Le gouvernement ivoirien a multiplié les centres d'hémodialyse et les postes de traitement de la maladie, permettant ainsi aux personnes atteintes d’insuffisance rénale de se soigner à proximité de chez elles, a assuré le ministère de la Santé, de l'Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, qui a révélé que chaque année, la Côte d'Ivoire enregistre 12 000 nouveaux cas.
« Les personnes atteintes de l'insuffisance rénale sont généralement affaiblies par la maladie. C'est donc très avantageux pour elles de suivre un traitement sans parcourir de longues distances », selon un néphrologue au centre d'hémodialyse d'Aboisso qui s’est confié au centre d’information et de communication gouvernementale (CICG), ajoutant que le centre d'hémodialyse situé au sein du CHR d'Aboisso accueille 60 patients.
Face à ce défi de santé publique, la Côte d'Ivoire a renforcé son dispositif de prise en charge de la maladie, passant de 10 postes de traitement en 2011 à 157 en 2023. À ce jour, l’on note 15 centres d'hémodialyse répartis à Aboisso, Abidjan, Adzopé, Bouaké, Gagnoa, Korhogo, Man et à Yamoussoukro.
Dans ces centres de traitement, comme dans tous les centres d'hémodialyse publics du pays, une séance de dialyse coûte 1 750 FCFA, contre 60 000 à 150 000 FCFA dans les établissements privés.
« La subvention de l'État nous soulage. Nous sommes nombreux à ne pas avoir les moyens de faire la dialyse dans les hôpitaux privés », confie-t-on.
Depuis 2012, le pays dispose d’un Centre national de prévention et de traitement de l'insuffisance rénale (CNPTIR).
(AIP)
kp