Les pays d'Afrique francophone se sont engagés à la création d'une base de données intégrant les différentes législations. Cet engagement découle des résolutions issues des travaux du 2è symposium sur l'état civil en Afrique francophone, le 12 décembre 2024 à Abidjan.
Entre autres résolutions, lues par le directeur général de l'Office National de l'état civil et de l'Identification (ONECI), Ago Christian Kodia, il s'agit de la création d'une plateforme d'échanges réunissant tous les acteurs de l'état civil.
En termes de recommandations, il s'agit de vulgariser la connaissance du cadre juridique de l'état civil international pour une meilleure appropriation des acteurs nationaux, de définir une stratégie nationale de promotion et de modernisation de l'état civil.
Tout comme d'accroître la sensibilisation auprès des populations cibles en intégrant les chefferies, guides religieux et des associations de terrain, ainsi que de renforcer la digitalisation des services de l'état civil pour favoriser l'interopérabilité, l'enregistrement et la production des statistiques.
Ces mesures auront l'avantage d'accélérer les progrès en matière d'amélioration de l'enregistrement des faits d'état civil.
Le directeur de cabinet adjoint du ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Jean-Fructueux Bako, a invité les acteurs à œuvrer dans les états respectifs pour une application effective les recommandations issues de ce symposium, en vue de la mise en place d'un système d'état civil fiable. « C'est grâce à notre engagement, notre dynamisme que nous pouvons transformer en actions concrètes ces discussions et assurer un avenir meilleur pour nos populations respectives », a-t-il affirmé.
Il convient de noter que la troisième édition du Symposium des pays africains francophones sur l'état civil aura lieu à Libreville, au Gabon.