Abidjan, Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le général de corps d’armées Vagondo Diomandé, a annoncé mercredi 8 janvier 2025, lors du lancement de l'édition 2025 du hadj, que le quota dédié aux pèlerins ivoiriens et le coût du pèlerinage restent inchangés par rapport à l’année précédente.
Pour l’édition 2025 du hadj, « l'Arabie saoudite a bien voulu reconduire au profit de la Côte d'Ivoire le quota de 10 000 pèlerins ». Quant au coût, il est maintenu à 3 250 000 FCFA, a révélé le ministre Diomandé Vagondo, ajoutant qu’il y aura deux contingents, à savoir 7 000 pour l’État et 3 000 pour les opérateurs privés. Face aux exigences des autorités saoudiennes, cette année, les opérateurs privés seront regroupés en trois entités, à savoir Baraka Hadj, Firdaws Hadj et Hadj Mabrouk, afin d'assurer la participation de tous à l'organisation du hadj 2025, a souligné le ministre.
Le tarif de 3 250 000 FCFA pour le contingent de l’Etat a été établi après une analyse rigoureuse des dépenses liées à l’organisation, selon le directeur général des Cultes, soulignant que ce montant couvre les frais de transport, les visas, l’hébergement, ainsi que d’autres charges administratives. Le ministre assure que ce prix inclut également des garanties de qualité pour les services fournis sur place.
M. Bamba Messamba a rappelé que le processus d'enrôlement des pèlerins commence par la phase de sensibilisation des futurs pèlerins, du jeudi 9 au mercredi 22 janvier 2025. L'ouverture de la plate-forme www.sygepci.com, en vue de l'identification des futurs pèlerins, est prévue pour le 23 janvier.
L'enrôlement se fera en ligne et les consultations médicales préliminaires débuteront le 27 janvier 2025. « Les pèlerins jugés aptes pourront par la suite procéder à leur inscription physique dans les trésoreries retenues à cet effet sur l'étendue du territoire à partir du mercredi 29 janvier 2025 », a indiqué M. Bamba. Il a ajouté que le prélèvement des données biométriques, communément appelé la prise des empreintes, débutera aussi le même jour.
Le directeur général des Cultes a souligné que le mode d’inscription choisi est objectif, c'est-à-dire que le quota global est introduit dans une base de données et le décompte se fait à chaque inscription sur l'étendue du territoire. « À zéro, le système n'a plus la capacité d'autoriser une seule inscription », a-t-il fait savoir.
Le hadj est le cinquième pilier de l’islam. Il est explicitement précisé dans le saint Coran que chaque musulman qui en a les capacités physiques et les moyens financiers doit faire le hadj à la ville sainte de la Mecque, une fois dans sa vie.
(AIP)
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