Le président du Parti des peuples africains-Côte d'Ivoire ( PPA-CI), Laurent Gbagbo a affirmé le jeudi 23 janvier 2025 à Abidjan, qu'il ne peut pas donner sa caution aux récentes opérations de déguerpissement qui ont été menées dans certaines communes d'Abidjan estimant c'est " une politique profondément anti-humaine".
" Ce n'est pas normal que la destruction des biens soit une politique permanente.
Je ne peux pas donner ma caution à une telle politique. Elle est profondément anti-humaine", a estimé M. Gbagbo aux cours d'une cérémonie d'échanges de voeux de nouvel an avec les militants et cadres de son parti.
Pour l'ancien président ivoirien, " la politique est faite pour rendre humaine les décisions qui sont prises par l'État ".
" (...) Donc une telle politique qui consiste à casser Gesco, Port-Bouët et Adjamé-Village. Moi, je ne peux pas m'associer à ça", a-t-il dit.
Poursuivant, M. Gbagbo a plaidé pour la libération de certains militaires et civils incarcérés dont le Commandant Seka Yapo Anselme et Steve Beko dit le Mauritanien.
" Notre lutte pour la démocratie n'est pas encore arrivée au milieu du combat... Allez aux élections et gagner les élections, ce n'est pas seulement la politique. La politique, c'est de défendre les plus faibles", a soutenu le président du PPA-CI.
Poursuivant, M. Gbagbo a exhorté ses partisans " à avoir le courage de continuer le combat ".
" Ayons le courage et continuons le combat. Continuons le combat pour la protection des faibles. Continuons le combat pour la démocratie", a encouragé le président du PPA-CI.
L.Barro