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Économie Publié le mardi 4 février 2025 | Abidjan.net

Economie : Fitch confirme la notation « BB- » de la Côte d’Ivoire avec des perspectives stables

© Abidjan.net Par Dr
La ville d'Abidjan

Dans un climat de croissance robuste et de rigueur budgétaire, Fitch Ratings maintient la notation à « BB- » pour la Côte d’Ivoire. Un rapport qui souligne autant les atouts économiques du pays que les défis liés aux faibles revenus par habitant et à la liquidité limitée.


Dans son communiqué de Londres daté du 31 janvier 2025, Fitch Ratings réaffirme la notation de la Côte d’Ivoire à « BB- », en s’appuyant sur un ensemble d’indicateurs favorables. Parmi les points positifs, la croissance soutenue, une inflation maîtrisée et des réformes fiscales efficaces viennent conforter la trajectoire économique du pays. En dépit de revenus par habitant faibles et d’une liquidité internationale encore limitée, la crédibilité de la Côte d’Ivoire se trouve renforcée par un engagement solide auprès du FMI.


Le communiqué met en exergue la poursuite de la consolidation budgétaire : avec des recettes en hausse de 10,2 % sur une période de 10 mois en 2024 et une croissance modérée des dépenses (5,9 %), les perspectives de déficit restent en ligne avec les objectifs gouvernementaux (4 % du PIB pour 2024 et 3 % pour 2025). Cette discipline budgétaire est complétée par une stratégie de mobilisation des recettes ambitieuse, incluant la simplification du code fiscal et la révision des exonérations.


En matière de dette, Fitch anticipe une baisse progressive, la dette se stabilisant à 58 % du PIB en 2024 pour atteindre 52,7 % en 2026, malgré un écart avec la médiane des notations « BB ». Le dynamisme de la croissance – dépassant 6 % en 2024 et s’inscrivant dans une tendance positive à moyen terme – permet à l’économie ivoirienne de résister aux chocs potentiels, même si l’approche des élections présidentielles d’octobre demeure un facteur d’incertitude pour le secteur privé.


Par ailleurs, l’amélioration notable des réserves internationales de la BCEAO, qui ont atteint 21,4 milliards de dollars, témoigne d’une résilience face aux pressions externes. Tandis que les défis liés à la concurrence régionale et aux risques sécuritaires demeurent, la capacité du gouvernement à ajuster ses dépenses en cas de besoin constitue un atout majeur pour maintenir la stabilité macroéconomique.


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