Daloa, Une équipe de la délégation régionale du Conseil du coton et de l’anacarde du Worodougou et du Haut Sassandra a rappelé lundi 4 février 2025, à des producteurs de la sous-préfecture de Gonaté, les bonnes pratiques qui préservent la qualité des noix de cajou.
Le délégué régional, Coulibaly Yacouba Nawa, et ses collaborateurs, appuyés par au moins un agent spécialisé de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) ont rassemblé 150 producteurs et 30 acheteurs dans une plantation, à Tiébadouou, afin de les exercer de façon « concrète » à la maitrise parfaite des gestes, des techniques et des procédés qui garantissent la qualité de la noix.
Pour l’essentiel, ces gestes se rapportent au ramassage régulier des noix (tous les deux jours), à leur séparation d’avec les pommes (à l’aide d’une ficelle), au séchage correct (trois jours en deux étapes), au conditionnement (dans des sacs en jute) et au stockage (dans un endroit sec et aéré), sans oublier le triage.
La séance de sensibilisation s’inscrivait dans une campagne nationale initiée par la direction générale du Conseil. L’objectif de cette campagne qui se poursuit est de relever la qualité de la noix de cajou d’origine ivoirienne qui a connu une « légère » baisse lors de la dernière campagne de commercialisation. En effet, le KOR (indicateur de qualité) de l’anacarde ivoirien est passé en dessous des 48 habituellement atteints.
« Le prix de l’anacarde sur le marché international varie en fonction de sa qualité », a rappelé M. Coulibaly, justifiant le bien-fondé de la campagne qui devrait permettre de relever le KOR de la production ivoirienne au niveau de la moyenne du marché international qui est de 49, voire le dépasser.
Le pays projette une production de 1,15 million de tonnes pour la campagne de commercialisation 2025. Celle de 2024 a enregistré quelque 950 000 T dont 200 000, soit le cinquième (1/5ème) ont été collectées dans la délégation régionale – Séguéla.
(AIP)
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