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Économie Publié le vendredi 14 février 2025 | Abidjan.net

Gestion Budgétaire 2024 /Traoré Seydou, Directeur général du Budget et des Finances :« Nous avons réalisé une bonne performance… »

Gestion Budgétaire 2024 /Traoré Seydou, Directeur général du Budget et des Finances :« Nous avons réalisé une bonne performance… »
© Abidjan.net Par DR
Yamoussoukro : Ouverture du séminaire bilan de l'exercice budgétaire 2024 et perspectives 2025 de la Direction Générale du Budget et des Finances
Un séminaire bilan de l'exercice budgétaire 2024 et perspectives 2025 de la Direction Générale du Budget et des Finances s'est ouvert ce 14 février 2025 à Yamoussoukro en présence du Ministre Adama Coulibaly.

La Direction Générale du Budget et des Finances (DGBF) a ouvert, ce vendredi 14 février 2025, à Yamoussoukro, son traditionnel séminaire bilan annuel.


«Bilan de l’exercice budgétaire 2024 et perspective 2025 », thème de ce séminaire, a été l’occasion pour Traoré Seydou, Directeur général du Budget et des Finances de d’admettre que cette Direction a enregistré une bonne performance en 2024 dans la réalisation des objectifs qui lui ont été assignés notamment à travers le Plan d’actions stratégiques (PAS).


En effet, a-t-il relevé, au cours de l’exercice 2024, la Côte d’Ivoire a pu tenir le débat d’orientation budgétaire, élaborer le budget en mode budget-programmes et l’exécuter dans de bonnes conditions à l’aide du Système intégré de gestion des opérations budgétaires de l’Etat (SIGOBE).


Par ailleurs, a-t-il, fait observer, les ministères ont élaboré au titre de l’année 2023, leurs rapports de performance qui ont fait l’objet d’analyse par le ministère chargé du Budget.


« Les rapports annuels de performance et le rapport général de la performance ont accompagné le projet de loi de règlement 2023 à la Cour des comptes et au Parlement. Il en ressort que le taux moyen de réalisation des cibles est de 85,4% en 2023 contre 82,2% en 2022, 82,1% en 2021 et 73,7% en 2020. Cette hausse régulière du taux moyen de réalisation des cibles traduit l’approbation continue de l’orthodoxie financière du budget-programmes par les ministères », s’est réjoui Traoré Seydou.


Concernant le budget de l’Etat 2025 pour l’année 2025, adopté par le Parlement et promulgué par le président de la République le 18 décembre 2024 et mis en place le 2 Janvier 2025, il est exécutable depuis cette date. Sur ce point, il a nourri l’espoir que les objectifs pour l’exercice 2025 seront clairement définis et des recommandations fortes seront formulées au cours de ce séminaire pour une gestion budgétaire 2025 plus performante.


Adama Coulibaly, ministre des Finances et du Budget, a noté avec satisfaction quelques-unes des avancées notables enregistrées dans la conduite des opérations budgétaires au cours de la gestion 2024.


Il s’agit notamment des efforts déployés pour le respect des délais légaux et règlementaires qu’impose la conduite des opérations budgétaires et le développement d’applicatifs indispensables à un suivi plus affiné de l’exécution budgétaire.


Dans ce cadre, il a salué l’extension réussie du Système de Gestion des Opérations Budgétaires de l’Etat (SIGOBE) dans les Représentations diplomatiques et consulaires ainsi que dans les Etablissements Publics Nationaux (EPN), les initiatives prises pour mieux informer les opérateurs économiques en vue d’éviter des passifs, mais aussi la mise à disposition d’un important outil leur permettant de suivre, en temps réel, le traitement de leurs dossiers et la mise en place d’un dispositif de détermination des enveloppes budgétaires optimales et le renforcement du suivi des EPN.


Il a, à cet effet, félicité, le Dg Traoré Seydou et l’ensemble de ses collaborateurs pour leur dynamisme et proactivité qui a permis à l’Etat de respecter ses conditions de travail.


En rappelant que pour cette année 2025, le budget de l’Etat s’établit à 15 339,2 milliards de francs CFA,contre 13 720,7 milliards de FCFA en 2024, soit une progression de 11,8%, il a souligné que son exécution budget se fera dans un contexte de retour à la consolidation budgétaire, avec la réduction du déficit budgétaire à 3% du PIB, contre 4% l’année dernière.


Cela, a insisté le ministre Adama Coulibaly, nous incite à faire preuve de plus de rigueur dans la gestion budgétaire et à assurer une bonne maîtrise de la chaîne de la dépense.


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