Le directeur général de l’Institut national de formation judiciaire (INFJ), Léonard Lébry, a exprimé, lundi 17 mars 2025 à Yamoussoukro, le souhait d’accroître les capacités d’accueil de l’institut, qui, dans sa progression, entend recruter davantage d’élèves et d’auditeurs.
« Sur le long terme, nous espérons la construction de nouvelles infrastructures pour compléter celles qui existent déjà, afin d’accroître nos capacités d’accueil, car nos recrutements seront de plus en plus importants », a déclaré Léonard Lébry à l’occasion de la cérémonie de rentrée académique 2025/2026 de l’INFJ.
Il a précisé qu’il s’agirait de construire, pour chacune des trois écoles qui composent l’INFJ, des amphithéâtres et des salles de classes de « grandes capacités », ainsi que d’acquérir des équipements ultra-modernes « capables de faciliter l’usage de l’intelligence artificielle ».
L’INFJ dispose de deux sites principaux et d’une annexe. Son siège est à Yamoussoukro, où se déroule la formation initiale. Les locaux de la formation continue et du perfectionnement, ainsi que l’annexe, sont à Abidjan.
Les installations de Yamoussoukro comprennent, outre les bâtiments administratifs, deux amphithéâtres de 500 et 200 places, 22 salles de classe, ainsi que quatre salles de réunion et de travail pour les formateurs. Son campus comprend 77 chambres pour 300 lits.
L’année académique 2025/2026, qui verra l’entrée à l’INFJ de plus de 600 élèves, sera également marquée par quatre événements majeurs.
Il s’agit de l’entrée en formation à l’école de la magistrature de 79 élèves, un niveau jamais atteint, de la démultiplication des classes de formation dans les autres écoles, qui accueillent également un grand nombre d’élèves, de la célébration du 20è anniversaire de l’INFJ et de la création d’une école spéciale de formation du personnel pénitentiaire (ENAFOP).
« Si cette dernière annonce nous a naturellement fait un pincement au cœur en raison de la disparition prochaine de l’école du personnel pénitentiaire, l’une des quatre écoles de l’INFJ, elle n’en demeure pas moins une décision salutaire prise par le gouvernement en raison de la spécificité de l’activité pénitentiaire », a souligné le directeur général de l’INFJ.
Il a expliqué que l’administration pénitentiaire, étant un corps paramilitaire, a besoin d’une formation professionnelle propre qui réponde à ses missions spécifiques.