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Société Publié le mercredi 19 mars 2025 | Abidjan.net

Salon ivoirien du Capital humain: santé et sécurité psychologiques au travail au cœur de l’édition 2025

© Abidjan.net Par DR
Salon ivoirien du Capital humain: santé et sécurité psychologiques au travail au cœur de l’édition 2025
Le 1er Salon ivoirien du Capital humain, initié par la promotrice, Mme Yobouet Akissi Yvette et le REJAIP-CI, s’est tenu pour la deuxième année consécutive, les 13 et 14 mars 2025, à la Patinoire du Sofitel Hôtel Ivoire.

Le 1er Salon ivoirien du Capital humain, initié par la promotrice, Mme Yobouet Akissi Yvette et le REJAIP-CI, s’est tenu pour la deuxième année consécutive, les 13 et 14 mars 2025, à la Patinoire du Sofitel Hôtel Ivoire, sous la présence effective du Vice-Président, le Professeur Georges Armand Ouégnin, représentant le Président de l’Assemblée Nationale et sous le parrainage du Président de la Cour de Cassation, Monsieur Yua Koffi Joachim, devant un parterre de personnalités.


Pour cette édition 2025, le thème choisi « santé et sécurité psychologiques au travail » a été décliné sur le harcèlement moral et sexuel et sur la problématique du manque de données et de base de données, en matière de santé mentale, en Côte d’Ivoire.


En choisissant le slogan « Osons en parler ! », les promoteurs du SACH ont sensibilisé les travailleurs sur l’omerta du harcèlement moral et sexuel, ainsi que leurs corollaires, en milieu du travail et les ont invités à s’adresser aux structures internes ou externes pour les dénoncer.


La Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI), la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire CGECI, Les Experts nationaux, constitués d’éminents Professeurs et Docteurs en droit, en médecine et en pharmacie, des Directeurs Généraux et Directeurs des Ressources Humaines, le Clergé ivoirien, l’Intersyndical et des structures internationales, telles que la BAD, le CAMPC, l’Association des Raffineurs et Distribution Africains (ARDA), France SST, ont été présents ou ont animé les échanges et rehaussé les travaux, à travers des débats pertinents et sans tabou, afin de dégager des pistes de solutions pour sortir des résolutions et des recommandations fortes.


La cérémonie d’ouverture a porté sur une série d’allocutions. La Présidente du SACH pour sa part, a remercié toutes les instances présentes, ses partenaires et a salué la mobilisation qualitative et quantitative, à cette édition.


Au nom du Directeur Général de la CNPS, M. Idriss Traoré, Directeur Général Adjoint, a fait savoir qu’en Afrique, les risques psychosociaux concernent 20 à plus de 50 % des travailleurs. C’est pourquoi, la CNPS, dans sa mission de prévoyance sociale, entend accompagner et protéger tous les travailleurs contre ces risques. Elle participe ainsi, aux côtés des promoteurs du SACH, à ce cadre inédit de réflexion, d’information, de formation et de sensibilisations, en vue de mener le plaidoyer en faveur de la reconnaissance et de la prise en charge des pathologies mentales, en Côte d’Ivoire.


Mme Soltier Coulibaly, Directrice adjointe du Cabinet du Ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, pour sa deuxième participation au SACH, a salué cette initiative, tout en précisant le travail terrain du ministère, dans la promotion de la santé mentale ainsi que les chantiers en cours.  


Le Vice-Président, représentant le Président de l’Assemblée Nationale, Pr Georges Armand Ouégnin, au nom de l’Institution en charge d’élaborer les lois, de contrôler l’action du Gouvernement, d’évaluer les politiques publiques, a félicité la tenue d’un tel événement dédié à la souffrance au travail. Il a mené la réflexion selon laquelle, : « Trop de drames étaient liés aux maladies psychologiques, qui à la longue, deviennent endémiques ». Il a renchéri en justifiant la présence de l’Assemblée Nationale à ce salon, comme la marque de son adhésion au plaidoyer, pour la reconnaissance des pathologies mentales au travail, afin de soutenir et soulager toutes les personnes vulnérables, confrontées à ses maladies : « cela relève de notre mission, en tant que législateur, de garantir un cadre légal qui participe à l’épanouissement de nos concitoyens et à leur bien-être. Nous avons à poser la problématique des maladies psychologiques et à nous en saisir, afin de trouver la meilleure issue possible à ce défi ».


Le parrain de cette édition 2025, Monsieur Yua Koffi, a déclaré à son tour, « qu’en prenant notre part de responsabilité, en tant que dirigeants, il est impératif pour nous d’assurer à l’homme, le respect de ses droits, de son intégrité, de sa sécurité et de sa bonne santé. C’est par son travail hardi et constant, que toute société se développe. Les ressources humaines, aujourd’hui, élevées au rang de capital humain, doivent de ce fait, être protégées et garanties dans leurs droits. Leur efficacité rime avec les bons résultats, la performance et la bonne santé de toute structure publique et privée. Nous sommes ainsi, les maillons d’une même chaine qui, une fois brisée ou défectueuse, n’a plus sa qualité de chaine ».


 Le Président de la Cour de Cassation a expliqué que la promotion du capital humain n’était plus un choix, mais une exigence, pour assurer le développement économique et social du pays. Selon lui, la mobilisation du monde entier sur la priorité à accorder aux maladies mentales, est réelle. « La Côte d ‘Ivoire a enregistré des avancées notables, en inscrivant le harcèlement moral et sexuel, dans son corpus juridique et dans le code du travail. ».


Monsieur Yua Koffi a invité les experts à aller encore plus loin, afin de renforcer tous les acquis, en faveur du travailleur et de garantir son bien-être, pour le rendre plus productif ».


Il a espéré que les résultats du SACH 2025 aboutissent à l’accélération de toutes les initiatives, visant à porter devant les instances de décision, la question de la reconnaissance des pathologies mentales et de la protection de la santé mentale, afin qu’elle trouve en milieu professionnel, l’encadrement et le respect de l’application des règles du droit.


Le parrain a présenté le slogan de la deuxième édition du SACH 2025, « OSONS EN PARLER ! » comme un appel à une expression nécessaire, devant permettre de briser les tabous, les codes et les pesanteurs, propices à l’inertie. Il a invité tous les acteurs à l’action inclusive, en ces termes, « osons en parler, mais encore, osons bouger, pour que la bonne santé mentale au travail soit notre engagement ». 


Dix huit (18) communications et panels ont meublé le SACH 2025 qui, après la cérémonie d’ouverture a accueilli, la conférence inaugurale du Professeur KOUA ASSEMAN Médard, Directeur du Programme de Santé Mentale, sur le thème : « Défis, opportunités et perspectives de la prise en charge de la santé mentale au travail, en Côte d’Ivoire. ».  


Au terme de ces deux jours de travaux enrichissants, des recommandations fortes ont été proposées ainsi que des résolutions qui devront être compilées dans un livre blanc à remettre aux autorités, à l’instar de la première édition. Il s’agit entre autres,


 de la ratification par la Côte d'Ivoire de la Directive 190 de l’OIT sur le harcèlement en milieu professionnel et sa mise en œuvre, pour créer un climat professionnel propice au bien-être des travailleurs, le leadership de la République de Côte d’Ivoire dans la gestion de la problématique de la santé mentale au travail, à travers une stratégie nationale inclusive, etc.


La cérémonie de clôture de ce salon qui a connu un franc-succès, selon les organisateurs, les participants et les observateurs, a été l’occasion pour monsieur Bollou BI Djehiffe, Directeur de Cabinet, représentant Monsieur HUA KOFFI, Président de la Cour de Cassation, de traduire toute sa satisfaction, en ces termes, « Nous avons mis en lumière, par ce Salon, un enjeu crucial : la santé mentale n’est pas une question secondaire, mais un pilier fondamental du bien-être individuel et de la performance collective ». Aussi, a-t-il invité, au nom du parrain, à porter avec tous les acteurs du monde professionnel, les enseignements de ces journées et à en faire des leviers d’actions.


La promotrice du SACH, Mme Yvette Akissi Yobouet s’est félicitée de l’engouement autour du SACH 2025, en seulement deux éditions. Elle a surtout promis de transmettre, à travers un livre blanc, les recommandations des dix-huit (18) communications et panels qui en appellent à la prise en charge de la santé mentale au travail, en Côte d’Ivoire, tout en évoquant les enjeux fondamentaux. Elle a invité les structures professionnelles du pays à la rejoindre dans ce plaidoyer qui est le leur, par responsabilité et par respect des droits fondamentaux des travailleurs.


Bien avant la promotrice du salon, monsieur Boffouo Pierre Kouamé, Commissaire général de l’événement, a fait un bilan de ces deux jours de travaux et des visites des stands. Il s’est félicité de la richesse des panels, des exposés et de la conférence qui, pour lui, ouvrent des pistes de solutions sur une question, dont les actions encore embryonnaires, ont besoin de l’apport de tous. Il a conclu son propos en ces termes, « de même que nous apprenons à prendre soin de notre corps, de même, nous devons en faire autant pour notre santé mentale ».


La promotrice du SACH, l’ensemble des experts professionnels et des spécialistes de la santé ont plaidé pour une réaction et une action forte des autorités ivoiriennes, en légiférant sur la question des pathologies mentales, le renforcement et l’application de la loi contre le harcèlement au travail.


Le regard est une fois encore tourné vers les autorités ivoiriennes qui doivent urgemment s’appesantir sur la reconnaissance et la question de la protection de la santé mentale du travailleur.


An

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