M’Bengué– Environ 900 jeunes du département de M’Bengué, issus des différentes sous-préfectures et de la commune, ont pris part, jeudi 20 mars, à une rencontre d’information sur les opportunités d’emploi et de formation, initiée par le député-maire Coulibaly Ali Kader.
Le conseiller en insertion professionnelle et chef de la délégation régionale de l’Agence emploi jeunes, Konaté Amadou, a détaillé les offres disponibles. Trois principaux dispositifs ont été exposés. Pour les diplômés, des emplois salariés, des stages-écoles pour la validation des diplômes, des stages de qualification pré-emploi et des recrutements directs en fonction des besoins des entreprises.
Concernant tous les jeunes, des opportunités de financement de projets via des prêts remboursables, selon trois catégories, à savoir les Activités génératrices de revenus (AGR), Micro et petites entreprises (MPE), Moyennes entreprises (ME) et projets structurants.
D'autres dispositifs concernent le programme de Travaux à haute intensité de main-d’œuvre (THIMO), accessible sous conditions d’âge et de places disponibles, ainsi que des formations au permis de conduire en partenariat avec des auto-écoles agréées.
Le président des jeunes de Bougou, localité frontalière du Mali, a plaidé pour l’intégration de cette formation au profit des jeunes conducteurs de tricycles, souvent en difficulté avec les forces de l’ordre. Une demande que Konaté Amadou s’est engagé à transmettre aux autorités compétentes.
Le directeur départemental de l’Agriculture, Karamoko a exhorté la jeunesse à investir le secteur agricole, en particulier le maraîchage, soulignant son potentiel économique souvent négligé. « Il y a deux jours, j’ai acheté un sac de piments à 90 000 FCFA dans un village. Ce secteur est rentable, mais il est délaissé par les jeunes », a-t-il illustré.
Il a annoncé une tournée prochaine dans les villages du département pour évaluer l’état des barrages et bas-fonds exploitables. Sur la vingtaine de barrages existants, il a plaidé pour leur réhabilitation en vue d’aménagements agricoles. Soixante-dix bas-fonds pourraient également être aménagés pour la production.
Les femmes engagées dans l’agriculture ont été invitées à faire recenser leurs associations pour bénéficier d’un accompagnement technique et financier.
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