Quelque 4000 spécialistes des relations internationales venus de 140 pays du monde, se sont donnés rendez-vous du 11 au 13 avril 2025, sur les côtes de la ville balnéaire d'Antalya, en Türkiye.
« Réhabiliter la diplomatie dans un monde fragmenté », c'est autour de ce thème central que les débats pour repositionner la force de la diplomatie dans le monde, ont eu lieu.
Des Chefs d'État dont le president turc Recep Tayyip Erdogan, des ministres, des diplomates, des universitaires, des représentants d'organisations internationales, des acteurs de la société civile et des jeunes leaders, en composent les participants.
Chef de la délégation ivoirienne, le ministre des Affaires Etrangères, Léon Kacou Adom, a eu plusieurs rencontres à ce quatrième forum diplomatique d’Antalya.
Au Centre des congrès Nest d’Antalya Léon Kacou Adom a échangé avec le Représentant spécial du secrétaire général de l’Otan pour le voisinage méridional, Javier Colomina, Chargé de renforcer le dialogue et la coopération de l’Otan avec le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et le Sahel.
Le ministre Léon Kacou Adom a également reçu le ministre des Affaires étrangères de l’Ukraine, Andrii Sybiha. Les deux diplomates ont évoqué les sujets relatifs aux relations bilatérales entre leurs deux nations.
Après cette rencontre, Léon Kacou Adom a échangé avec Mahmut Mustafa Ödzil, président de la fondation Maarif. Il a été question de discuter des intérêts de la fondation Maarif en Côte d’Ivoire.
Cette journée marathon s’est achevée par une audience accordée au ministre des Affaires étrangères du Bénin, Olushegun Adjadi Bakari.
Penser diplomatie, étant l’objectif de cette mission du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Léon Kacou Adom en Türkiye.
A sa descente d’avion à l’aéroport international d’Antalya le jeudi 10 avril 2025, le ministre Léon Kacou Adom avait déjà confié être porteur d'un « message de paix de la Côte d’Ivoire », à cette grande messe mondiale de la diplomatie.
A l’occasion de cet évènement, le chef de la diplomatie ivoirienne a donc porté la voix de la Côte d’Ivoire, havre de paix dans une sous-région ouest-africaine en partie en des difficultés sécuritaires.
« Je suis à Antalya, en tant que représentant d’un pays en paix ; démocratique, un pays qui est au travail et qui montre sa capacité à se lancer, de façon intégrale, dans le développement. Nous sommes l’un des pays avec la croissance économique la plus forte ; la richesse nationale se solidifie ; le cadre macroéconomique est également solide. J’arrive avec l'espoir que le monde comprendra qu’il faut aller de l’avant et travailler à l’intégration. Notre message de paix et de compréhension est donc mutuel », a-t-il soutenu.
Et de fait savoir ceci : «Dans tous les pays du globe, il y a des défis à relever. Ces défis sont sécuritaires ; de développement et bien d’autres. Nous avons de la peine à voir l’horizon s’éclaircir. Il est donc réconfortant que des forums, tel que celui d’Antalya nous offre de nous retrouver pour penser la diplomatie à l’aune des paradigmes nouveaux ».
A en croire le représentant du gouvernement ivoirien, le Forum d’Antalya « offre toutes les commodités d’une réflexion sereine pour mettre en place des éléments qui permettent d’aller à un apaisement général dans le monde en vue de reprendre le développement ».
Sw