La première édition du Salon de la Résilience, autour du thème évocateur : « Ce que tu surmontes te construit, ce que tu transformes t’élève. » a débuté ce vendredi 25 juillet 2025. L’événement, initié par Mme Evelyne Deba, commissaire générale, a réuni une diversité d’acteurs notamment des représentants institutionnels, des partenaires internationaux, des experts et des citoyens tous engagés à faire de la résilience un levier de changement personnel et collectif.
Présent à la cérémonie d’ouverture, M. Lassiné Diomandé, représentant du ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, a salué cette initiative qu’il juge « plus que jamais nécessaire ». Il a rappelé les efforts du gouvernement en faveur des jeunes, notamment à travers des dispositifs tels que le Service civique national ou encore le Programme Jeunesse du Gouvernement, conçus pour renforcer la cohésion sociale et l’autonomisation.
De son côté, Mme Binaté Fofana Namissata, représentant la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a insisté sur l’importance de l’investissement dans le capital humain et particulièrement dans la résilience des femmes. « Être résilient, c’est se relever, se reconstruire, et rayonner. C’est dire : oui, j’ai souffert, mais je suis debout », a-t-elle affirmé, dans un discours marqué par l’émotion et l’espérance.
Mme Evelyne Deba, à l’origine de ce salon, a livré un témoignage personnel poignant, relatant les obstacles qu’elle a dû surmonter pour faire naître ce projet. « Si nous sommes réunis aujourd’hui, c’est parce que j’ai refusé de laisser 500 000 francs s’évaporer dans la peur », a-t-elle lancé avec un brin d’humour. Son message : transformer sa douleur en force, et ses épreuves en tremplin vers l’élévation. « Si ta douleur devenait ta puissance, l’escalier de ton élévation », résume-t-elle, en guise de mantra de cette première édition.
Durant deux jours, le Salon de la Résilience propose une programmation riche et variée : panels thématiques, ateliers pratiques, tables rondes et témoignages, abordant des sujets aussi cruciaux que la santé mentale, l’éducation financière, l’entrepreneuriat, le leadership, le droit ou encore le développement personnel. Des organisations professionnelles, psychologues, juristes et coachs en développement humain sont mobilisés pour accompagner les participants dans leurs réflexions et parcours de résilience.
Dans un contexte ivoirien marqué par de profondes mutations économiques, sociales et environnementales, ce rendez-vous apparaît comme un espace essentiel pour cultiver une société plus solidaire, plus inclusive et plus forte. « On ne peut pas avancer sans résilience. Si on veut s’élever, il faut apprendre à transformer nos blessures », a insisté Mme Deba, plaçant la résilience au cœur du développement humain.
Le Salon de la Résilience se tient jusqu’au samedi 26 juillet à Cocody et entend s’imposer durablement comme un rendez-vous incontournable de l’engagement social en Côte d’Ivoire, à l’image d’une jeunesse résolument tournée vers l’avenir.
Cyprien K.

