Un atelier national d’induction de l’Équipe médicale d’urgence (EMU) de Côte d’Ivoire s’est ouvert lundi 29 juillet à Grand-Bassam, avec pour objectif de renforcer les capacités nationales de réponse rapide aux urgences de santé publique.
Organisée par l’Institut national d’hygiène publique (INHP), cette session bénéficie de l’appui technique du Centre régional de surveillance et de contrôle des maladies (CRSCM) de la CEDEAO et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle s’inscrit dans une initiative régionale visant à doter les États membres d’équipes multidisciplinaires prêtes à intervenir en situation d’épidémie, de catastrophe ou d’urgence sanitaire majeure.
Présidant la cérémonie d’ouverture, le directeur général de la Santé, Pr Mamadou Samba, représentant le ministre de la Santé, a souligné l’importance de la constitution de cette équipe pour faire face aux menaces sanitaires. "Ces formations sont cruciales pour assurer une réponse rapide et coordonnée, notamment face aux flambées de choléra ou à la résurgence de la dengue", a-t-il déclaré.
L’atelier prévoit des sessions sur la coordination des interventions, la logistique, la prévention et le contrôle des infections, l’hygiène, ainsi que le soutien psychosocial. Des exercices de simulation sont également programmés pour tester les capacités opérationnelles des participants.
Selon Dr Mamadou Diarrassouba, directeur exécutif du CRSCM, cette démarche permettra "une gestion plus efficiente des crises sanitaires, en garantissant une mobilisation rapide du personnel qualifié". Il a précisé que "le but ultime est d’avoir une EMU nationale prête à intervenir tant au niveau national que régional".
Cette initiative marque une étape clé dans le renforcement du dispositif de santé publique en Côte d’Ivoire, dans un contexte régional marqué par la recrudescence des urgences sanitaires.
haa
