La rencontre tenue le jeudi 14 août 2025 à la sous-préfecture de Songon, a été organisée par la direction régionale des Ressources animales et halieutiques d’Abidjan et a enregistré la présence du directeur des services vétérinaires et du bien-être animal, Dr Kallo Vessaly, représentant le ministre Tiémoko Sidi Touré.
Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’arrêté n°39/PA/CAB du 17 juillet 2025 levant la déclaration d’infection du virus dans le département d’Abidjan.
Selon Dr Kallo, il s’agit d’encadrer de manière progressive, sécurisée et durable la reprise des élevages dans les zones affectées, avec un accent particulier sur les mesures de biosécurité. Désormais, les éleveurs devront produire une déclaration d’intention, signer la Charte de biosécurité, accepter les visites techniques et se conformer au classement de leurs exploitations.
Parmi les obligations, figurent la tenue d’un registre d’exploitation (entrées, sorties, traitements, mortalité), le respect des contrôles vétérinaires périodiques, l’interdiction d’introduire des animaux sans autorisation sanitaire préalable et la déclaration immédiate de tout signe clinique suspect.
Le directeur des services vétérinaires a rappelé que 80% des fermes ne disposent pas de clôtures ni de dispositifs de désinfection, ce qui accroît les risques de propagation.
Les éleveurs, pour leur part, ont promis d’adhérer à cette nouvelle dynamique pour une meilleure relance de la filière.
La peste porcine africaine, maladie virale hautement contagieuse touchant exclusivement les porcs et sangliers, ne dispose ni de vaccin ni de traitement. Bien qu’elle soit inoffensive pour l’homme, elle entraîne de lourdes pertes économiques et sociales.
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