Les travaux de l’édition 2025 du Congrès Africain des Professionnels (CAP 2025), ont débuté dans la capitale sud-africaine le 27 août 2025, à Sandton Hotel de Johannesburg.
Devant une cinquantaine de congressistes venus de divers pays africains, la cérémonie d’ouverture a pris une dimension particulière grâce à la présence exceptionnelle de dix Ambassadeurs africains accrédités en Afrique du Sud, ainsi que de plusieurs représentants diplomatiques et institutionnels dont M. Diomandé Serge Siabi, représentant l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire, André Nzapayéké, Ambassadeur de Centrafrique et Doyen du Corps diplomatique, Bakary Coulibaly du Mali, Youssouf Mahamat ItnoSagour du Tchad, Rod Rembendambya du Gabon ,Mhadjou Chamsidine de l’Union des Comores, ainsi que des représentants du Sénégal, du Togo, de Maurice et du Cameroun. Cette délégation de haut niveau a fait de l’ouverture du CAP un véritable carrefour diplomatique, symbole de la coopération africaine.
La cérémonie a débuté par des interventions solennelles et a été enrichie par une prestation artistique d’une troupe musicale zoulou, offrant une immersion culturelle dans l’hospitalité sud-africaine. Puis, le Secrétaire Exécutif du CAP, Monsieur Christian Nanou Badolo, a lancé les travaux scientifiques par un discours vibrant. Il a insisté sur la nécessité de bâtir une Afrique unie, résiliente et proactive dans le concert des nations.
Le panel introductif sur le thème « Affirmer le leadership africain : Flux financiers et chaînes d’approvisionnement pour des écosystèmes résilients » a donné le ton. Les experts, Monsieur Marcellin Zunon, Monsieur Touré Ousmane Deruoth ont mis en lumière des chiffres clés : chaque année, l’Afrique perd près de 88 milliards de dollars en flux financiers illicites, soit plus que l’aide publique au développement reçue ; les échanges intra-africains stagnent autour de 17 %, alors que la Zlecaf pourrait porter ce chiffre à 52 % d’ici 2035.
À travers ces échanges, une conviction s’est imposée : l’Afrique dispose de ressources et de talents pour bâtir des écosystèmes économiques robustes, mais l’action collective et la coopération institutionnelle sont les conditions essentielles à sa réussite.
La cérémonie s’est conclue par la remise d’une distinction spéciale à l’Ambassade de Côte d’Ivoire en Afrique du Sud, pour son rôle déterminant dans l’appui institutionnel au CAP.
Dans une ambiance fraternelle, la promesse a été faite de transformer ce congrès en un moment fort de diplomatie, de partage et de réflexion panafricaine.
Cyprien K.

