Le Président Américain Donald Trump a annoncé, le mardi 16 décembre 2025, l’élargissement de l’interdiction d’entrée sur le territoire des États-Unis à de nouveaux ressortissants étrangers. Sept pays supplémentaires, principalement situés en Afrique et au Moyen-Orient, sont désormais concernés, ainsi que les Palestiniens détenteurs de documents de voyage délivrés par l’Autorité palestinienne.
Selon la Maison Blanche, cette décision vise à renforcer la sécurité nationale face à des systèmes de contrôle jugés "insuffisants" dans certains pays. Le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie sont désormais soumis à une interdiction totale. Le Laos et la Sierra Leone, auparavant soumis à des restrictions partielles, passent également sous le régime d’une interdiction complète.
La mesure concernant la Syrie intervient dans un contexte sécuritaire tendu, quelques jours après une attaque meurtrière ayant visé des soldats américains dans le centre du pays. Les Palestiniens titulaires de documents de voyage émis par l’Autorité palestinienne sont également concernés par cette décision.
Toutefois, des exceptions sont prévues pour les résidents permanents légaux, les détenteurs de visas déjà délivrés, les diplomates, les athlètes et certaines personnes dont l’entrée « sert les intérêts nationaux des États-Unis ».
Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une politique migratoire restrictive. En juin dernier, une première liste de douze pays, visée par une interdiction d’entrée sur le territoire américain avait été publiée. Ce sont, l'Afghanistan, la Birmanie,le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l'Érythrée, l'Haïti, l'Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan, le Yémen.
R-SEKONGO

