Un message attribué à l’ex ministre Albert Mabri Toikeusse a abondamment circulé sur la toile durant tout le week-end. Il s’agit en réalité d’une fake news car M. Mabri n’a jamais tenu de tels propos, après vérification. Abidjan.net vous propose l’intégralité du message en question ci-dessous :
J’AI TOUT DONNÉ À OUATTARA
Jeune cadre de l’UDPCI, il me fallait faire de l’ombre à Akoto Yao, premier secrétaire général du parti. J’ai usé de la fibre ethnique et du dénigrement pour mieux l’écarter, parce que je voulais tout donner à Ouattara.
Mais bien avant, il y a eu le complot de Ouagadougou. Balla Keïta avait participé à la finalisation de l’attaque de nos troupes entraînées depuis deux ans par des officiers de l’armée burkinabés et la milice du Président Blaise Compaoré. Ce jour-là, le ministre Balla Keïta avait montré son désaccord sur la liste des personnes à exécuter. Pour lui, il fallait faire un coup d’état militaire sans effusion de sang comme le 24 décembre 1999. Il m’avait exprimé son mécontentement et m’avait dit qu’il avait déjà passé un coup de fil au Général Robert Guéï qui serait du même avis que lui. Dans son dos, j’ai prévenu les autres membres du groupe. Balla Keïta devenait une menace pour la réussite du renversement du pouvoir des refondateurs. Nous avons donc décidé de le faire taire.
Kandia Camara sait ce qui s’est passé cette nuit-là dans l’hôtel du ministre où elle se trouvait. Elle était d’ailleurs la dernière personne à l’avoir vu vivant. Il ne parlera plus. Jamais ! J’ai gardé le secret, parce que ça faisait partie de tout ce que j’ai donné à Ouattara.
Après la mort de Balla Keïta, il fallait tout accélérer afin que les autorités d’Abidjan n’aient pas le temps de percer le mystère de cette mort. Nous avons lancé l’assaut sur Abidjan pour faire tomber le régime. Mais nous savions que le général Robert Guéï était aussi gênant; et que s’il était en vie après cette action, il lâcherait certaines informations. Avec mon accord, nous l’avons mis dans un guet apens. Je savais qu’après son élimination, je deviendrais l’homme fort de la région des montagnes. Le plan fût bien exécuté, et me voici devenu le nouveau visage de L’UDPCI dans la coalition au service de Ouattara pour le mettre au pouvoir.
Dès novembre 2002, nous suscitons la création du MPJ et du MPIGO pour affaiblir l’ouest du pays, l’un des bastions de Laurent Gbagbo. Nous réussissons à opposer les Wê au Dan et à faire intervenir nos frères du Libéria dans le conflit, sous le prétexte que les Wê veulent nous exterminer.
Par ce procédé, nous parvenons à transférer le conflit ethnique libérien en Côte d’Ivoire. Il nous sera donc plus facile de recruter des ex combattants de Foday Sankho et de Paul Koroman de la Sierra Leone pour prêter main forte aux anciens miliciens libériens de l’ethnie Dan. J’ai vraiment tout donné pour Ouattara.
Pendant la crise post-électorale, les FRCI n’ont eu qu’à se servir de l’expertise de nos supplétifs libériens et Sierra Leonais pour permettre à Losseni Fofana de lever le verrou de Duekoué qui nous donnera plus tard un accès facile au port de San-Pédro.
Nous l’avons fait pour installer Ouattara au pouvoir.
Alors que j’avais été candidat en 2010, après l’appel de Daoukro du président Henri Konan Bédié, j’ai accepté de ne pas être candidat à la présidentielle de 2015. S’il en est ainsi, c’est parce que Ouattara m’avait assuré que c’est moi qui serais le candidat du RHDP en 2020. Je savais en ce moment-là qu’il avait vendu du vent à Bédié, parce que dans notre plan, le Bouddha de Prepressou devait être empoisonné autour de 2017 comme ce fût le cas pour le fils trop bavard de Guéï Robert qui avait rejoint Laurent Gbagbo.
Je savais aussi que Soro Guillaume ne sera pas le choix de Ouattara, parce que Hamed Bakayoko s’était chargé de brouiller les relations entre Ouattara et Soro.
Quant à Hamed Bakayoko, nous détenons des affaires sales que nous allons faire sortir le moment venu.
La voix était toute tracée pour que je sois le digne successeur de Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire.
Malgré tout ce que j’ai fait pour Ouattara, il a choisi son frère Amadou Gon Coulibaly et il m’a viré du gouvernement où je siégeais depuis 17ans . Et ça, je ne le lui pardonnerai jamais!
Je m’appelle AMT.
Sangare24.com
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J’AI TOUT DONNÉ À OUATTARA
Jeune cadre de l’UDPCI, il me fallait faire de l’ombre à Akoto Yao, premier secrétaire général du parti. J’ai usé de la fibre ethnique et du dénigrement pour mieux l’écarter, parce que je voulais tout donner à Ouattara.
Mais bien avant, il y a eu le complot de Ouagadougou. Balla Keïta avait participé à la finalisation de l’attaque de nos troupes entraînées depuis deux ans par des officiers de l’armée burkinabés et la milice du Président Blaise Compaoré. Ce jour-là, le ministre Balla Keïta avait montré son désaccord sur la liste des personnes à exécuter. Pour lui, il fallait faire un coup d’état militaire sans effusion de sang comme le 24 décembre 1999. Il m’avait exprimé son mécontentement et m’avait dit qu’il avait déjà passé un coup de fil au Général Robert Guéï qui serait du même avis que lui. Dans son dos, j’ai prévenu les autres membres du groupe. Balla Keïta devenait une menace pour la réussite du renversement du pouvoir des refondateurs. Nous avons donc décidé de le faire taire.
Kandia Camara sait ce qui s’est passé cette nuit-là dans l’hôtel du ministre où elle se trouvait. Elle était d’ailleurs la dernière personne à l’avoir vu vivant. Il ne parlera plus. Jamais ! J’ai gardé le secret, parce que ça faisait partie de tout ce que j’ai donné à Ouattara.
Après la mort de Balla Keïta, il fallait tout accélérer afin que les autorités d’Abidjan n’aient pas le temps de percer le mystère de cette mort. Nous avons lancé l’assaut sur Abidjan pour faire tomber le régime. Mais nous savions que le général Robert Guéï était aussi gênant; et que s’il était en vie après cette action, il lâcherait certaines informations. Avec mon accord, nous l’avons mis dans un guet apens. Je savais qu’après son élimination, je deviendrais l’homme fort de la région des montagnes. Le plan fût bien exécuté, et me voici devenu le nouveau visage de L’UDPCI dans la coalition au service de Ouattara pour le mettre au pouvoir.
Dès novembre 2002, nous suscitons la création du MPJ et du MPIGO pour affaiblir l’ouest du pays, l’un des bastions de Laurent Gbagbo. Nous réussissons à opposer les Wê au Dan et à faire intervenir nos frères du Libéria dans le conflit, sous le prétexte que les Wê veulent nous exterminer.
Par ce procédé, nous parvenons à transférer le conflit ethnique libérien en Côte d’Ivoire. Il nous sera donc plus facile de recruter des ex combattants de Foday Sankho et de Paul Koroman de la Sierra Leone pour prêter main forte aux anciens miliciens libériens de l’ethnie Dan. J’ai vraiment tout donné pour Ouattara.
Pendant la crise post-électorale, les FRCI n’ont eu qu’à se servir de l’expertise de nos supplétifs libériens et Sierra Leonais pour permettre à Losseni Fofana de lever le verrou de Duekoué qui nous donnera plus tard un accès facile au port de San-Pédro.
Nous l’avons fait pour installer Ouattara au pouvoir.
Alors que j’avais été candidat en 2010, après l’appel de Daoukro du président Henri Konan Bédié, j’ai accepté de ne pas être candidat à la présidentielle de 2015. S’il en est ainsi, c’est parce que Ouattara m’avait assuré que c’est moi qui serais le candidat du RHDP en 2020. Je savais en ce moment-là qu’il avait vendu du vent à Bédié, parce que dans notre plan, le Bouddha de Prepressou devait être empoisonné autour de 2017 comme ce fût le cas pour le fils trop bavard de Guéï Robert qui avait rejoint Laurent Gbagbo.
Je savais aussi que Soro Guillaume ne sera pas le choix de Ouattara, parce que Hamed Bakayoko s’était chargé de brouiller les relations entre Ouattara et Soro.
Quant à Hamed Bakayoko, nous détenons des affaires sales que nous allons faire sortir le moment venu.
La voix était toute tracée pour que je sois le digne successeur de Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire.
Malgré tout ce que j’ai fait pour Ouattara, il a choisi son frère Amadou Gon Coulibaly et il m’a viré du gouvernement où je siégeais depuis 17ans . Et ça, je ne le lui pardonnerai jamais!
Je m’appelle AMT.
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