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Politique Publié le mardi 12 novembre 2013 | APA

‘’L’argent ne circule pas dans les mains des Ivoiriens‘’ selon le parti de Laurent Gbagbo

© APA
M. Laurent Akoun, Secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI)
Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le Front populaire ivoirien (Fpi, ex-parti au pouvoir), indigné par l’endettement ‘’massif’’ de la Côte d’Ivoire a invité, lundi, les autorités ivoiriennes à gouverner pour le ‘’ pays’’ et non pour des ‘’intérêts extérieurs’’, estimant que l’argent ne circule pas dans les ‘’mains’’ des Ivoiriens.

Dans une déclaration signée de Laurent Akoun, son secrétaire général et porte-parole, dont APA s'est procuré copie, le Fpi, parti de Laurent Gbagbo, a réagi au flux d'endettement de la Côte d'Ivoire sous ‘'le régime'' actuel.

‘' L'opinion retient qu'en Côte d'Ivoire la croissance est au rendez-vous, mais l'argent ne circule pas. Parce que cette croissance-là qui nous est servie, est une croissance extravertie, tournée vers l'extérieur et générée par des investissements aux mains de multinationales (d'entreprises extérieures)'', écrit M. Akoun.

Pour le secrétaire général du Fpi, les bénéficiaires de la croissance sont les entreprises, ‘'actrices de la contrebande'' d'exportations dans des pays de la sous-région et détenues par ceux qui ont décidé de ‘'spolier'' et ‘'d'exproprier'' l'économie ivoirienne. ‘'C'est une hérésie de dire que +l'argent ne circule pas parce qu'il travaille+'', soutient-il.

Selon le porte-parole du Fpi, l'argent circule bien en Côte d'Ivoire, mais pas dans ‘'les mains des Ivoiriens''.

Il circule soit dans les mains de ‘'personnes non résidentes +celles dont l'épargne est systématiquement sollicitée pour le financement de nos activités+, soit dans les mains des personnes qui bénéficient du +rattrapage ethnique+'', affirme-t-il, également.

Pour que la tendance s'inverse de manière durable, le Fpi recommande au gouvernement de ‘'vivre selon ses moyens''. Cela consiste, selon M. Akoun, pour l'Etat, à choisir de financer les projets dont la valeur est égale à ses ressources propres.

‘'Si d'aventure, la valeur des projets à financer excède ses recettes propres, alors l'Etat se fait obligation de ne les financer qu'à partir d'emprunts concessionnels'', prévient-il.

La sortie du Secrétaire général du Fpi est consécutive à la polémique née du prêt de 100 milliards FCFA du Congo à la Côte d'Ivoire, obtenu en juin 2013, lors de la visite du chef de l'Etat ivoirien dans ce pays. Une transaction qui n'a été ébruitée qu'au début du mois de novembre par la presse.
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