Edouard Yapi Anassin, Conseiller spécial du Directeur général des Impôts de Côte d’Ivoire a déclaré, jeudi soir, à Abidjan que le coût financier pour la prise en charge des maladies liées au tabagisme « grève les budgets des Etats africains’’.
M. Anassin a fait cette déclaration à la cérémonie de clôture de l'atelier sur les changements de politiques fiscales relatives au tabac en Afrique de l'Ouest, organisé, depuis mardi dans un complexe hôtelier d'Abidjan, par le Consortium pour la recherche économique et sociale (CRES).
Pour Edouard Yapi Anassin, la lutte contre le tabagisme représentant un enjeu de santé publique de première importance en raison du nombre croissant de décès attribuables au tabac dans les pays africains, l'impôt peut être utilisé pour influencer le comportement de la population dans le sens de la réduction de la consommation du tabac.
« Le tabac est de loin la première cause de décès évitables dans le monde et particulièrement en Afrique. Les pathologies qui lui sont associées à savoir les cancers, les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires chroniques sont d'une exceptionnelle gravité dont le coût financier pour la prise en charge est extrêmement élevé et grève les budgets des Etats » a-t-il révélé.
Cependant, a souligné M. Anassin, grâce aux excellents travaux des chercheurs du CRES, les gouvernements africains disposent, désormais d'outils, d'arguments pour « réorienter leurs politiques fiscales » en matière de tabagisme dans l'intérêt des populations, insistant que les « mesures fiscales sont efficaces » pour réduire la consommation du tabac.
« Le réaménagement futur des dispositions de la Directive communautaire en matière de droits d'accises sur les tabacs dans le sens d'une révision à la hausse des taux et tarifs applicables, sera sans nul doute un moyen efficace de concrétiser les objectifs de la lutte contre le tabac » a-t-il conclu en formulant le vœu de voir les organes compétents de la CEDEAO et de l'UEMOA suivre les conclusions et recommandations de l'atelier pour une prise en compte effective par les Etats africains.
HS/ls/APA
M. Anassin a fait cette déclaration à la cérémonie de clôture de l'atelier sur les changements de politiques fiscales relatives au tabac en Afrique de l'Ouest, organisé, depuis mardi dans un complexe hôtelier d'Abidjan, par le Consortium pour la recherche économique et sociale (CRES).
Pour Edouard Yapi Anassin, la lutte contre le tabagisme représentant un enjeu de santé publique de première importance en raison du nombre croissant de décès attribuables au tabac dans les pays africains, l'impôt peut être utilisé pour influencer le comportement de la population dans le sens de la réduction de la consommation du tabac.
« Le tabac est de loin la première cause de décès évitables dans le monde et particulièrement en Afrique. Les pathologies qui lui sont associées à savoir les cancers, les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires chroniques sont d'une exceptionnelle gravité dont le coût financier pour la prise en charge est extrêmement élevé et grève les budgets des Etats » a-t-il révélé.
Cependant, a souligné M. Anassin, grâce aux excellents travaux des chercheurs du CRES, les gouvernements africains disposent, désormais d'outils, d'arguments pour « réorienter leurs politiques fiscales » en matière de tabagisme dans l'intérêt des populations, insistant que les « mesures fiscales sont efficaces » pour réduire la consommation du tabac.
« Le réaménagement futur des dispositions de la Directive communautaire en matière de droits d'accises sur les tabacs dans le sens d'une révision à la hausse des taux et tarifs applicables, sera sans nul doute un moyen efficace de concrétiser les objectifs de la lutte contre le tabac » a-t-il conclu en formulant le vœu de voir les organes compétents de la CEDEAO et de l'UEMOA suivre les conclusions et recommandations de l'atelier pour une prise en compte effective par les Etats africains.
HS/ls/APA