Un atelier de plaidoyer pour un changement de fiscalité sur le tabac, visant la hausse du prix de cette substance en Afrique de l’Ouest va s’ouvrir mardi à Abidjan, à l’intention des députés membres du parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et des fiscalistes.
En prélude à cette rencontre, Nafissatou Baldé Sow, Coordonnatrice du projet régional sur la taxation du tabac en Afrique de l’Ouest, initié par le Consortium pour la Recherche Economique et Sociale (CRES), a expliqué lundi dans un entretien à APA, les objectifs de ce projet.
Rappelant que six millions de personnes meurent chaque année dans le monde de maladies liées au tabac, elle a relevé que « si rien n’est fait, si des mesures vigoureuses ne sont pas prises contre tout ce qui incite au tabagisme », ce chiffre pourrait atteindre « dix millions de décès d’ici 2030 ».
« Toutes les études montrent que le prix du tabac est l’aspect le plus incitatif pour l’usage du tabac. C’est pourquoi, j’aimerais que par le biais de la taxation, la cigarette devienne moins accessible surtout pour les couches vulnérables c’est-à-dire, les jeunes, les femmes et les personnes pauvres », a poursuivi Mme Sow.
« Cette prévalence de six millions de décès par an, concerne également à plus de deux tiers, les pays en voie de développement qui sont caractérisés par un accès aux cigarettes à moindre coût et un manque de législation par rapport à l’usage du tabac dans les lieux publics », a-t-elle souligné.
L’atelier d’Abidjan va enregistrer la participation d’importantes structures et institutions telles que l’Organisation ouest africaine de la Santé (Ooas), le CRDI, des ONG internationales, et l’Université sud africaine de Cape Town.
Pendant 72 heures, des experts constitués de fiscalistes et de parlementaires issus de l’espace de la CEDEAO, vont plancher sur des mesures de taxations plus fortes sur le tabac afin de réduire sa consommation.
Créée en 2004 par un groupe d’enseignants-chercheurs de diverses disciplines (économie, droit, techniques quantitatives, sociologie) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) qui voulaient mettre sur pied une institution de recherche indépendante, spécialisée dans le domaine économique et social, et capable de répondre aux besoins du marché africain en compétences de haut niveau sur les questions relatives aux politiques nationales et aux grands programmes en cours d’élaboration, le CRES s’est engagé depuis 2011 à lutter contre le tabac en faisant de la recherche qui puisse servir à la prise de décision dans ce sens.
JBK/mc/ls/APA
En prélude à cette rencontre, Nafissatou Baldé Sow, Coordonnatrice du projet régional sur la taxation du tabac en Afrique de l’Ouest, initié par le Consortium pour la Recherche Economique et Sociale (CRES), a expliqué lundi dans un entretien à APA, les objectifs de ce projet.
Rappelant que six millions de personnes meurent chaque année dans le monde de maladies liées au tabac, elle a relevé que « si rien n’est fait, si des mesures vigoureuses ne sont pas prises contre tout ce qui incite au tabagisme », ce chiffre pourrait atteindre « dix millions de décès d’ici 2030 ».
« Toutes les études montrent que le prix du tabac est l’aspect le plus incitatif pour l’usage du tabac. C’est pourquoi, j’aimerais que par le biais de la taxation, la cigarette devienne moins accessible surtout pour les couches vulnérables c’est-à-dire, les jeunes, les femmes et les personnes pauvres », a poursuivi Mme Sow.
« Cette prévalence de six millions de décès par an, concerne également à plus de deux tiers, les pays en voie de développement qui sont caractérisés par un accès aux cigarettes à moindre coût et un manque de législation par rapport à l’usage du tabac dans les lieux publics », a-t-elle souligné.
L’atelier d’Abidjan va enregistrer la participation d’importantes structures et institutions telles que l’Organisation ouest africaine de la Santé (Ooas), le CRDI, des ONG internationales, et l’Université sud africaine de Cape Town.
Pendant 72 heures, des experts constitués de fiscalistes et de parlementaires issus de l’espace de la CEDEAO, vont plancher sur des mesures de taxations plus fortes sur le tabac afin de réduire sa consommation.
Créée en 2004 par un groupe d’enseignants-chercheurs de diverses disciplines (économie, droit, techniques quantitatives, sociologie) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) qui voulaient mettre sur pied une institution de recherche indépendante, spécialisée dans le domaine économique et social, et capable de répondre aux besoins du marché africain en compétences de haut niveau sur les questions relatives aux politiques nationales et aux grands programmes en cours d’élaboration, le CRES s’est engagé depuis 2011 à lutter contre le tabac en faisant de la recherche qui puisse servir à la prise de décision dans ce sens.
JBK/mc/ls/APA